FLASH INFO – Un homme de 39 ans a été blessé par balles, rue René-Thomas, à Grenoble, dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 juillet 2022. Il se trouvait avec son cousin, dans le garage de ce dernier, lorsqu’il a été atteint par deux coups de feu tirés de l’extérieur, à travers la porte. La victime a été transportée au CHU mais son pronostic vital n’est pas engagé. Les motivations du tireur, toujours en fuite, sont encore inconnues, selon le parquet qui n’a pas établi de lien, à ce stade, avec les récents règlements de comptes survenus à Grenoble.
Un homme a été blessé par balles, rue René-Thomas, à Grenoble, dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 juillet 2022, a annoncé le procureur de la République adjoint François Touret de Coucy, confirmant une information du Dauphiné libéré. Les faits se sont produits vers minuit et demi, dans cette rue plutôt tranquille reliant le cours Berriat à la place Firmin-Gauthier, à la limite des quartiers Saint-Bruno et Europole.
Les coups de feu ont été tirés en direction d’un garage de la rue René-Thomas, qui relie le cours Berriat à la place Firmin-Gauthier. © Google Maps (capture d’écran)
La victime, âgée de 39 ans selon le quotidien régional, et son cousin se trouvaient alors derrière la porte fermée du garage de ce dernier, situé au rez-de-chaussée d’un petit immeuble. C’est à ce moment-là que « deux coups de feu ont été tirés de l’extérieur du garage, dans leur direction, à travers la porte », indique le procureur adjoint.
Le témoin a vu « une ombre » vêtue de noir, cagoulée et gantée, derrière la porte
Atteint de deux balles au niveau du flanc et au pied, l’homme a été rapidement pris en charge par les pompiers et le Samu, avant d’être transporté au CHU Grenoble-Alpes où il a été admis au service de déchocage. Son pronostic vital n’est toutefois pas engagé, précise le parquet de Grenoble.
La victime a été conduite au CHU Grenoble Alpes où elle est toujours hospitalisée, mais son pronostic vital n’est pas engagée. © Tim Buisson – Place Gre’net
Arrivés sur les lieux pour procéder aux premières constatations, les policiers de la Sûreté départementale ont recueilli le témoignage du cousin de la victime. Celui-ci a déclaré « n’avoir vu qu’une ombre », vêtue de noir, cagoulée et gantée, « à travers les petite créneaux ajourés de la porte », avant d’entendre les deux coups de feu. Il a alors réalisé que son cousin était blessé.
« Ce dernier lui a dit “cousin, ils m’ont tiré dessus, je suis touché, je suis touché”. Le témoin ne voit pas qui pourrait être l’auteur, déclare n’avoir de problème avec personne et ajoute que son cousin ne s’est pas confié à ce sujet », rapporte François Touret de Coucy. Impossible pour l’heure de déterminer lequel des deux hommes était visé par le tireur, qui a pris la fuite immédiatement.
« Il n’y a pas de lien repéré avec d’autres affaires », selon le parquet
Deux ogives – dont le calibre n’a pas été révélé – ont par ailleurs été découvertes sur les lieux des faits et placées sous scellés. La victime, « connue de la justice pour avoir été condamnée pour des délits routiers, outrages, rébellion, et plus anciennement pour escroquerie, vol en réunion, vol avec destruction ou dégradation », doit être entendue par les enquêteurs, ce lundi, au CHU.
L’enquête a été confiée par le parquet aux policiers de la Sûreté départementale. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Son audition permettra peut-être d’en savoir plus sur le motif de l’agression, encore inconnu à ce stade. « Il n’y a pas de lien repéré avec d’autres affaires », confie néanmoins le procureur adjoint. Une allusion aux règlements de compte ayant fait un mort et un blessé grave dans la nuit du 29 au 30 juin, dans les quartiers des Eaux-Claires et Hoche, ainsi qu’à l’homme de 24 ans abattu par un policier, le 7 juillet, place d’Apvril, alors qu’il circulait à scooter avec un passager armé d’un fusil d’assaut de type Kalachnikov.