FOCUS – Nouveau report pour les tra­vaux de res­tau­ra­tion de la tour Perret de Grenoble. Alors que ceux-ci devaient débu­ter à la fin de l’an­née 2022, après un pre­mier report, c’est fina­le­ment en sep­tembre 2023 qu’ils devraient démar­rer. La rai­son ? L’appel d’offre lancé par la Ville de Grenoble s’est avéré infructueux.

En 2019, la réou­ver­ture au public de la tour Perret de Grenoble était annon­cée en 2022. Puis, après report de la date, le début de ses tra­vaux de res­tau­ra­tion était envi­sagé pour la fin de l’an­née. Mais c’é­tait sans comp­ter sur un nou­veau report, avec des tra­vaux de res­tau­ra­tion cette fois pré­vus pour sep­tembre 2023. L’ouverture est donc désor­mais pro­gram­mée fin 2025. Soit cent ans après son inau­gu­ra­tion, le 6 sep­tembre 1925.

Le chan­tier test de la tour Perret a donné des résul­tats concluants… mais les entre­prises n’ont pas suivi l’ap­pel d’offre. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Pourquoi ce nou­veau report ? L’appel d’offres lancé auprès des entre­prises par la Ville de Grenoble pour mener à bien les tra­vaux de res­tau­ra­tion a été classé sans suite. Sur les six “lots” com­pris dans le mar­ché, le plus impor­tant d’entre eux por­tant sur la res­tau­ra­tion pro­pre­ment dite n’a enre­gis­tré qu’une seule entre­prise can­di­date. Or celle-ci était por­teuse d’une pro­po­si­tion bien plus coû­teuse que les esti­ma­tions des ser­vices de la Ville.

Des entre­prises fri­leuses face à l’ap­pel d’offre

En un mot comme en cent, les entre­prises ne se sont pas bous­cu­lées au por­tillon. Et l’ar­chi­tecte François Botton, maître d’œuvre du pro­jet, ne cache ni sa sur­prise ni son aga­ce­ment face à tant de fri­lo­sité. « On a un pris un coup sur la tête », reconnaît-il.

Et de pré­ci­ser : « On pen­sait que le pres­tige de l’o­pé­ra­tion atti­rait des entre­prises, qu’il pou­vait y avoir une cer­taine appé­tence dans le domaine de la res­tau­ra­tion du béton qui va explo­ser dans les années qui viennent ».