FOCUS – Fermé à la cir­cu­la­tion depuis l’in­cen­die cri­mi­nel sur­venu dans la nuit du 4 au 5 avril 2022 et acces­sible aux pié­tons depuis le 29 avril, le pont de Brignoud rou­vrira bien aux véhi­cules légers avant la fin 2022. L’information a été confir­mée ce mardi 5 juillet par le Département de l’Isère, suite aux résul­tats d’a­na­lyses posi­tifs des carot­tages réa­li­sés sur l’ou­vrage durant le mois de mai. Une solu­tion pro­vi­soire avant la recons­truc­tion annon­cée d’un nou­veau pont, qui devrait être mis en ser­vice en 2026.

La tâche sem­blait tita­nesque il y a encore trois mois. Dans la nuit du 4 au 5 avril 2022, l’in­cen­die cri­mi­nel de plu­sieurs lignes élec­triques ren­dait tota­le­ment inuti­li­sable le pont de Brignoud, emprunté chaque jour par près de 27 000 véhi­cules. Pourtant, d’ici la fin 2022, la cir­cu­la­tion sera de nou­veau ouverte aux véhi­cules légers (moins de 3,5 tonnes). Une annonce faite ce mardi 5 juillet par le Département de l’Isère, confir­mant ainsi les pré­vi­sions esquis­sées deux mois plus tôt, lors de la réou­ver­ture aux piétons.

Neuf lignes élec­triques ont été incen­diées sous le pont de Brignoud qui fran­chit l’Isère sur la RD10, entre Villard-Bonnot et Crolles, dans la nuit du 4 au 5 avril 2022. © Département de l’Isère

« Dès le len­de­main de l’in­cen­die, nous étions à pied d’œuvre », sou­ligne Jean-Pierre Barbier, pré­sident du Département, avant d’é­gre­ner les dif­fé­rentes étapes. « Dès le 5 avril, on a man­daté des experts pour éva­luer l’am­pleur des dégâts et on a cher­ché des solu­tions », pré­cise-t-il, évo­quant l’in­ci­ta­tion au covoi­tu­rage ou la demande de gra­tuité du tron­çon auto­rou­tier Crolles – Le Touvet sur l’A41 – à laquelle Area n’a accédé qu’en par­tie. Suivront ensuite l’ou­ver­ture d’un pre­mier trot­toir pour les pié­tons, le 29 avril, puis du second, le 12 mai.

Le Département a déjà lancé l’ap­pel d’offres et reçu les réponses de sept entreprises

Mais pour envi­sa­ger le retour des voi­tures, le Département a « demandé aux experts de réa­li­ser des carot­tages sur le pont, afin d’é­va­luer la résis­tance et la capa­cité de l’ou­vrage à sup­por­ter un pla­te­lage métal­lique per­met­tant leur cir­cu­la­tion », explique Jean-Pierre Barbier. Des ana­lyses dont la col­lec­ti­vité vient jus­te­ment de rece­voir les résul­tats ce ven­dredi 1^er juillet. La par­tie cen­trale du pont sera ainsi recou­verte d’un maillage métal­lique sur une lar­geur mini­male de 5 mètres.