FOCUS – Près d’un mois après l’in­cen­die volon­taire sur­venu dans la nuit du 4 au 5 avril 2022, le pont de Brignoud va rou­vrir aux pié­tons sur un des trot­toirs, à par­tir du lundi 2 mai. Le Département de l’Isère l’a annoncé ce lundi 25 avril, suite aux nou­velles véri­fi­ca­tions réa­li­sées par les experts. L’ouvrage reste en revanche fermé à la cir­cu­la­tion des véhi­cules, dans l’at­tente des résul­tats des ana­lyses menées par la col­lec­ti­vité, qui envi­sage à plus long terme la construc­tion d’un nou­veau pont.

C’est une pre­mière étape, près d’un mois après l’in­cen­die volon­taire de plu­sieurs lignes élec­triques, sur­venu dans la nuit du 4 au 5 avril 2022, sous le pont de Brignoud. Le Département de l’Isère a annoncé, ce lundi 25 avril 2022, la réou­ver­ture aux pié­tons d’une par­tie de l’ou­vrage, à par­tir du lundi 2 mai. Depuis le sinistre, ce pont enjam­bant l’Isère, entre les com­munes de Villard-Bonnot et Crolles, était tota­le­ment fermé à la cir­cu­la­tion.

Neuf lignes élec­triques ont été incen­diées sous le pont de Brignoud enjam­bant l’Isère sur la RD10, dans la nuit du 4 au 5 avril 2022. © Département de l’Isère

« Le Département est mobi­lisé depuis la pre­mière heure de cet incen­die cri­mi­nel qui a for­te­ment endom­magé le pont de Brignoud », indique Jean-Pierre Barbier, pré­sident du Département. « Avec 27 000 véhi­cules par jour, c’est un maillon stra­té­gique de la cir­cu­la­tion dans le Grésivaudan et nous savons com­bien sa fer­me­ture totale com­plique le quo­ti­dien des habi­tants. »

Les deux trot­toirs devraient rou­vrir à la cir­cu­la­tion pié­tonne à la mi-mai

Concrètement, la cir­cu­la­tion des pié­tons ne sera auto­ri­sée à comp­ter du 2 mai que sur l’un des trot­toirs du pont, après net­toyage et bali­sage. « C’est seule­ment un mètre de large, mais les trot­toirs sont aujourd’hui les seules par­ties du pont sur les­quelles les usa­gers peuvent cir­cu­ler en toute sécu­rité », sou­ligne le président.

« Un mètre de large signi­fie que les vélos et trot­ti­nettes ne pour­ront pas rou­ler, sinon que les usa­gers devront mar­cher à côté de leur moyen de loco­mo­tion », ajoute Bernard Perazio, vice-pré­sident du Département en charge des mobilités.