FLASH INFO – « Une mesure qui exprimerait la solidarité de l’État et qui irait dans le sens de l’intérêt général et de la vitalité des entreprises et commerçants ». C’est par ces mots qu’Henri Baile, président du Grésivaudan, appelle de ses vœux la gratuité du tronçon d’autoroute entre Crolles et Le Touvet. Demande soutenue par de nombreux élus, rassemblés devant le pont de Brignoud vendredi 13 mai.
Pourquoi instaurer la gratuité sur ce tronçon précis ? Parce que les incendies (criminels) qui ont touché plusieurs lignes électriques sous le pont de Brignoud au mois d’avril ont entraîné sa fermeture aux voitures, au moins jusqu’à l’automne 2022. Or, souligne le Grésivaudan, celui-ci représente « le noeud routier le plus important [du] territoire avec le passage de 27 000 véhicules par jour ». De quoi embouteiller les itinéraires de déviation.
Henri Baile et Jean-Pierre Barbier (au centre) accompagnaient un grand nombre de maires du Grésivaudan pour exiger la gratuité du tronçon d’autoroute entre Crolles et Le Touvet. © Le Grésivaudan
« Les automobilistes peuvent choisir l’autoroute mais cela a un coût », poursuit le Grésivaudan. La communauté de commune, en lien avec le Département de l’Isère et plusieurs organisations patronales, ont ainsi appelé la société Area à instaurer la gratuité sur le tronçon concerné. Demande entendue… à moitié. Avec la gratuité du badge télépéage, et une remise de 50 % pour les automobilistes effectuant au moins 20 trajets dans le mois.
Jugeant l’avancée insuffisante, c’est vers l’État que se sont tournés les élus, ceci durant la période de l’entre-deux-tours… mais la réponse se fait attendre. C’est pourquoi, pour mieux afficher leur « détermination » à obtenir gain de cause, des maires du Grésivaudan, plus le président du Département Jean-Pierre Barbier, se sont donnés rendez-vous près du pont de Brignoud, à quelques mètres du péage autoroutier de Crolles.
1 réflexion sur « Un rassemblement d’élus pour demander la gratuité du tronçon d’autoroute entre Crolles et Le Touvet »
Pourquoi ne fait-on pas intervenir l’armée, qui en temps de guerre est bien capable de construire un nouveau pont en quelque heures.
Le problème serait résolu en attendant la réparation du pont abîmé.