FLASH INFO – Alors que le service des urgences (nocturnes) du CHU Grenoble-Alpes passe en fonctionnement « adapté » à compter du lundi 27 juin, des réactions se font entendre au sein de la classe politique. Avec en premier lieu celle de la Ville de Grenoble, qui « apporte son plein et entier soutien au service public hospitalier, à ses agents et agentes ».
Dans son communiqué officiel, la Ville estime que le filtrage à l’entrée des urgences de Grenoble « n’est autre que la résultante de décennies de réformes ayant durement et durablement fragilisé l’hôpital public en France ». Non sans dénoncer au passage le « modèle économique » du groupe Avec, repreneur du GHM. Ou la concurrence, jugée inégale, entre les opérateurs de santé privés et publics.
Michel Savin et Frédérique Puissat, sénateurs LR de l’Isère, réagissent à la mise en place d’un fonctionnement « adapté pour les urgences de Grenoble. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Mais la Ville n’est pas la seule à réagir. Dans un communiqué commun, les deux sénateurs Les Républicains de l’Isère Frédérique Puissat et Michel Savin prennent également la parole. Et ceci pour « rappeler que le Sénat, assemblée des territoires, a depuis longtemps pris [le sujet de la situation de l’hôpital] à bras le corps et formulé des propositions ».
Les propositions en question ? Prendre les contraintes de logement ou de garde d’enfant des soignants en compte, renforcer les effectifs d’infirmiers et d’aide-soignants, augmenter l’offre de soins dans les « zones sous-dotées » pour équilibrer la répartition des prises en charge entre médecine de ville et urgences, ou encontre favoriser l’intégration d’établissements privés dans le service public hospitalier.