FLASH INFO – Aryballe « pionnier de l’olfaction digitale » s’approche à grands pas de l’industrialisation de sa technologie de nez artificiels. Avec le soutien de France Relance, l’entreprise grenobloise s’oriente ainsi vers la démocratisation de ses produits. En particulier, grâce à des capteurs plus simples d’utilisation qui augmentent l’efficacité et la rapidité de traitement des nez artificiels.
Nouvelle étape pour la société grenobloise Aryballe qui commercialise des nez artificiels depuis 2018 : son projet Gutenberg s’est conclu avec deux mois d’avance. L’enjeu ? « Déposer des capteurs biochimiques sur des puces de silicium ». Ces puces peuvent ainsi désormais être utilisées comme consommables dans l’analyse olfactive.
De quoi activer l’industrialisation des nez artificiels en améliorant grandement leur performance. Et ainsi permettre de reconnaître les odeurs à l’égal d’un nez humain. Aryballe revendique en effet désormais une durée d’analyse en-dessous du seuil des quinze minutes.
Un projet soutenu par France Relance
Ce projet Gutenberg fait partie des 22 projets isérois sélectionnés par France Relance, qui l’a donc partiellement financé. L’entreprise a ainsi pu se doter d’une salle blanche de plus de 100 m² et y développer des tests techniques satisfaisants pour ses nouveaux produits.
Forte de ses résultats, Aryballe se lance dans la démocratisation de ses nez artificiels avec un logiciel d’analyse des odeurs. Il permettra aux partenaires de détecter eux-mêmes la présence d’une odeur. Et ce, sans avoir à passer par un expert d’Aryballe comme c’était le cas jusqu’à présent.
Dans la même optique, les capteurs d’odeurs ont, eux aussi, évolué. Ces nouveaux capteurs développés dans le cadre du projet Gutenberg se veulent plus rapides. Mais surtout manipulables par le commun des mortels. « Auparavant, cela prenait une quinzaine de minutes et il fallait des outils et des connaissances particulières pour pouvoir les changer. Avec les nouveaux capteurs, ce sont des consommables qui s’usent et se changent facilement », explique l’entreprise.
« Aryballe démocratise le pouvoir de l’olfaction numérique. Il permet aux entreprises d’effectuer des analyses d’odeurs plus rapides et plus simples, afin d’optimiser leurs prises de décisions commerciales », précise Sam Guilaumé, directeur général d’Aryballe.
La société pense déjà à la suite, avec le projet de recherche Rose, qu’elle mène en parallèle avec le CEA. Son objectif : trouver une technologie permettant de restaurer l’odorat d’une personne. Un projet qui réunit sept partenaires, financé à hauteur de 3 millions d’euros par le programme Pathfinder Pilot d’Horizon 2020 du Conseil européen de l’innovation.
2 réflexions sur « La société grenobloise Aryballe en très bonne voie pour démocratiser ses nez artificiels »
Je cherche un expert en odeur olfactive suite à l’utilisation d’un climatiseur mobile , j’ai un cancer au poumon, je voudrais savoir si je peux encore utiliser cet appareil qui me semble toxique
J’ai perdu l’odorat depuis quelques années( rien a voir avec la covid19). Votre technologie peut elle être utile dans mon cas ? Merci de votre réponse…