FOCUS – Le plan France Relance n’a pas vocation à passer inaperçu. Après plusieurs annonces d’entreprises lauréates d’appels à projets, parfois de la bouche même d’une ministre en visite, la préfecture de l’Isère a rappelé les nombreuses mesures mises en place. L’occasion (aussi) de dresser un bilan de la santé économique des entreprises iséroises.
Le plan France Relance poursuit son déploiement en Isère, comme partout en France, et les services de l’État mettent les bouchées doubles pour le faire savoir. Les annonces des entreprises lauréates à différents dispositifs d’aides se succèdent et la préfecture de l’Isère édite même une « Lettre de la relance », livrant le détail des actions entreprises. Lancée en novembre 2020, la publication compte déjà sept numéros.
Le jeudi 4 mars, c’est Agnès Pannier-Runacher, en personne, ministre déléguée chargée de l’Industrie auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, qui a fait le déplacement en Isère. Objectif : annoncer 105 nouveaux lauréats de l’appel à projets du plan France Relance, dont huit en Isère. À savoir, BH Technologies (Grenoble), Cedrat Technologies (Meylan), Microoled (Grenoble), Eras Labo (Saint-Nazaire), Aryballe Technologies (Grenoble), Lynred (Veurey-Voroize), Ecoat (Salaise-sur-Sanne) et GlycoBar (Meylan).
Un sous-préfet dédié à la relance en Isère
Une semaine plus tard, le mercredi 10 mars, le préfet de l’Isère réunissait autour de lui les responsables de la Direccte, des Finances publiques ou de la Banque de France pour, une fois encore, décrire le plan France Relance et ses différentes mesures. Aux côtés également de Samy Sisaïd, sous-préfet nommé spécifiquement en Isère pour assurer « l’animation et le suivi partenarial » du plan de relance gouvernemental.
Seuls 31 départements bénéficient en réalité d’un sous-préfet à la relance. Dont quatre en Auvergne-Rhône-Alpes : l’Isère, la Haute-Loire, le Cantal et l’Allier. Soit une (relative) dominante rurale dans le choix des nominations. Pourquoi ces territoires plutôt que d’autres ? En raison de certains enjeux particuliers, juge le préfet de l’Isère.
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