FLASH INFO – Au sor­tir du pre­mier tour des élec­tions légis­la­tives, Sandrine Nosbé, can­di­date de la Nouvelle union popu­laire, éco­lo­giste et soli­daire (Nupes) devance d’une courte tête Elodie Jacquier-Laforge. Mais la dépu­tée sor­tante de la neu­vième cir­cons­crip­tion de l’Isère, se mobi­lise pour faire chan­ger la donne, avec notam­ment une visite de François Bayrou.

Le pré­sident natio­nal du Mouvement Démocrate se déplace ce mardi 14 juin 2022 à Voiron, durant l’entre-deux tours. François Bayrou vient affi­cher son sou­tien à la dépu­tée sor­tante Modem, comme il l’a­vait déjà fait il y a cinq ans quand Elodie Jacquier-Laforge fai­sait face aux cri­tiques concer­nant son para­chu­tage. Objectif : remo­bi­li­ser les électeurs.

Elodie Jacquier-Laforge a enreg­stré dix points de moins qu’au pre­mier tour des élec­tions légis­la­tives 2017. © Yuliya-Ruzhechka

Et pour cause, rien n’est joué dans la neu­vième cir­cons­crip­tion de l’Isère puisque 290 voix seule­ment séparent les deux can­di­dates. Et si la Nupes est arri­vée légè­re­ment en tête au pre­mier tour avec 30.54 % contre 29.96 % des suf­frages pour la can­di­date Modem, la gauche ne semble guère avoir de réserve de voix.

Le choix de Voiron n’est donc pas ano­din pour François Bayrou. En pre­mière posi­tion dans toutes les com­munes les plus peu­plées de la cir­cons­crip­tion, la gauche a opéré un rebond consi­dé­rable dans l’ag­glo­mé­ra­tion voi­ron­naise en 2022. Elle a ainsi pro­gressé de la troi­sième à la pre­mière marche du podium par rap­port à 2017. Un renou­veau qui fait par­ti­cu­liè­re­ment mal à la majo­rité qui avait construit son suc­cès de 2017 sur les grandes agglomérations.

Elodie Jacquier-Laforge en appelle au rassemblement

De son côté, Elodie Jacquier-Laforge tente éga­le­ment de ras­sem­bler son camp comme le fait savoir son équipe de cam­pagne par com­mu­ni­qué. « Face à l’extrême gauche, Elodie Jacquier-Laforge en appelle au ras­sem­ble­ment pour don­ner une majo­rité solide au Président de la République. » Selon ses mots, elle s’im­pose comme « le choix d’un pro­jet d’unité, de cohé­rence et de conti­nuité pour un meilleur avenir ».

Arrivée troi­sième avec 19,25% des voix, Cécile Bène, la can­di­date du Rassemblement natio­nal, n’a pas donné de consignes de vote. Une ligne qui cor­res­pond à celle choi­sie par son parti au niveau national.