FLASH INFO – Faire entendre « les dif­fé­rentes luttes ayant mar­qué le quin­quen­nat » à l’oc­ca­sion de l’entre-deux-tours de la pré­si­den­tielle ? Tel est l’ob­jec­tif d’un col­lec­tif d’organisations et de syn­di­cats¹Action anti­fas­ciste Grenoble, Solidaires Isère, Nous Toustes 38, NPA Isère, Unef Grenoble, MNL 38, RLF Isère, Coordination Gilets Jaunes Isère, Europe-Écologie-Les-Verts, Fridays For Future Grenoble, PEPS Isère., qui appellent à une « mani­fes­ta­tion uni­taire » samedi 16 avril, à par­tir de 14 heures rue Félix-Poulat à Grenoble.

« La période élec­to­rale est mar­quée par des dis­cours réac­tion­naires et tend à mettre les mobi­li­sa­tions, les grèves, les mani­fes­ta­tions au second plan », écrit le col­lec­tif. En affir­mant sa volonté de « conti­nuer à [se] mobi­li­ser afin de défendre nos droits, nos conquis sociaux et pour l’a­ve­nir de la popu­la­tion comme de la pla­nète ». Et d’at­ta­quer la poli­tique menée par Emmanuel Macron.

« Force est de consta­ter que les poli­tiques menées par Macron […] n’ont fait que ren­for­cer les dis­cours auto­ri­taires, racistes et fas­cistes », jugent ainsi les orga­ni­sa­teurs. En dénon­çant de « mul­tiples offen­sives contre le monde du tra­vail » ou une « poli­tique anti­so­ciale [… ] par­ti­cu­liè­re­ment auto­ri­taire ». Tandis que « la police et la jus­tice sont res­tés [sic] de solides piliers du patriar­cat ».

Un col­lec­tif de syn­di­cats et d’or­ga­ni­sa­tions appellent à une mani­fes­ta­tion d’entre-deux-tours samedi 16 avril à Grenoble. © Joël Kermabon – Place Gre’net

« Rien n’a été fait non plus pour la jus­tice sociale et éco­lo­gique », pour­suit le col­lec­tif. En consi­dé­rant encore que « l’État fran­çais a conti­nué de mener une poli­tique de pillage des res­sources, de domi­na­tion éco­no­mique et d’occupation mili­taire ». Ou que « le gou­ver­ne­ment a repris [les thèmes de l’ex­trême-droite] dans le débat public en appli­quant même en par­tie de son pro­gramme ».

Pour le col­lec­tif enfin, « ce sont les luttes sociales […] qui ont pu impo­ser des reculs au gou­ver­ne­ment », depuis les Gilets Jaunes ou les grèves contre la réforme des retraites. Et de conclure : « Il nous importe de prendre la rue et de nous mobi­li­ser pour une société éga­li­taire, anti­ra­ciste, fémi­niste, éco­lo­giste et de pré­pa­rer ensemble les mobi­li­sa­tions d’am­pleur qui per­met­tront de pré­ser­ver nos droits et d’en gagner de nou­veaux ».