FLASH INFO – Alain Carignon, président du groupe d’opposition Société civile, divers droite et centre (SCDDC) s’est insurgé ce lundi 14 février 2022 contre les tags apposés sur des façades d’immeubles au cours de la manifestation contre les idées d’extrême droite du samedi précédent. Et a demandé par courrier à Éric Piolle, maire de Grenoble, de porter plainte contre les organisateurs de la manifestation.
« Sous prétexte de lutter contre l’extrême droite, samedi, l’extrême gauche a souillé à nouveau Grenoble en apposant des tags agressifs [lors de la manifestation, ndlr], insultants pour la police, promouvant encore des thèses racialistes, annonçant le mois décolonial que vous subventionnez », accuse ainsi Alain Carignon dans son courrier adressé au maire de Grenoble. Décrivant « de superbes façades d’immeubles anciens, de commerces rénovés abîmées de façon sauvage et provocatrice, en particulier dans la vieille ville », celui-ci assure par ailleurs exprimer sa solidarité « aux forces de l’ordre injustement agressées ».
Pour le conseiller municipal, « il est évident aujourd’hui que Grenoble est victime d’une extrême gauche qui se pense en terrain conquis et se comporte comme si elle était dispensée d’appliquer la loi commune ». Pour preuve selon Alain Carignon ? « Son installation dans des squats municipaux financés par le contribuable comme rue d’Alembert et rue des Alliés ». Ce qui ne fait, ajoute-t-il, « que renforcer son impunité totale et sa capacité à s’organiser et agir hors la loi ».
Des incendies « tous revendiqués par des groupes extrémistes de gauche »
Pour consolider cette attaque en règle, Alain Carignon a jugé bon de rappeler les incendies de deux gendarmeries, de la salle du conseil municipal, de l’église Saint-Jacques, du Centre culturel et scientifique et de France Bleu Isère. Tous, a‑t-il appuyé, « revendiqués par des groupes extrémistes de gauche ». Alain Carignon l’affirme, « c’est bien de ce côté politique là que se manifeste avec violence une volonté de s’attaquer à tous les symboles de la liberté et de la démocratie qui est une forme de fascisme ». Aussi, considérant que « le danger est là », a‑t-il demandé au maire « d’agir et de ne plus tolérer ces dérives qui abiment la ville ».
Avant de l’exhorter « à déposer plainte contre les organisateurs de la manifestation antifasciste et leur adresser la facture du nettoyage de tous ces tags apposés sur son trajet ». Car, a conclu Alain Carignon, « les Grenoblois ne peuvent plus tolérer à la fois la dégradation de leur ville et de financer en même temps le nettoyage des débordements intolérables des mouvances que la municipalité protège ».