FOCUS – L’Union des habitants du centre-ville et l’Union de quartier Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche ont tiré la sonnette d’alarme, ce vendredi 11 mars 2022, au sujet de la surexposition à la pollution de certains établissements scolaires grenoblois. Six parmi les sept écoles et collèges les plus pollués de l’Isère sont en effet situés dans leurs deux quartiers. En cause, notamment, le report, depuis cinq ans, du trafic automobile du boulevard Agutte-Sembat sur les rues de ce secteur, ce qui crée des embouteillages quasi quotidiens.
C’est une étude de l’association nationale pour l’amélioration de la qualité de l’air Respire, publiée le 25 janvier 2022, qui a confirmé leur pressentiment. Et plus particulièrement une carte affichant, à partir des données d’Atmo (l’observatoire de surveillance de la qualité de l’air), les niveaux de pollution aux abords des écoles, collèges et lycées de la région Auvergne Rhône-Alpes. Les résultats ont en effet poussé l’Union des habitants du centre-ville (UHCV) et l’Union de quartier Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche (UQCBCH) à tirer la sonnette d’alarme, ce vendredi 11 mars.
Que disent-ils ? « À Grenoble, les niveaux des principaux polluants de l’air mesurés aux abords de 100 % des établissements scolaires dépassent les seuils recommandés par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) », a commenté Tony Renucci, directeur de Respire, lors d’un déplacement à Grenoble, le 11 février.
Plus en détail, précise Michel Voilin, président de l’UQCBCH, « la carte montre que la pollution aux particules fines PM2,5 – due au chauffage au bois – est partagée par toutes les écoles grenobloises, mais que certaines souffrent plus que d’autres de la pollution au dioxyde d’azote (NO2) ». Un polluant qui, lui, « vient principalement du trafic routier », rappelle-t-il.
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