FLASH INFO — « Éric Piolle poursuit dans ses provocations qui divisent au lieu de traiter les problèmes concrets des grenoblois ». Ainsi s’exprime le groupe d’opposition de Grenoble Société civile, en dénonçant l’octroi d’une subvention de la Ville de Grenoble à l’organisation d’une nouvelle édition du Mois décolonial.
La somme en question ? 4000 euros, que le maire de Grenoble soumettrait au vote de sa majorité lors du conseil municipal du 7 février. C’est en tout cas ce que les conseillers d’opposition Brigitte Boer et Nicolas Pinel indiquent avoir « découvert en commission solidarité ». Contactée par Place Gre’net, la Ville de Grenoble n’a pas (encore) confirmé l’information ou la somme annoncée.
Nicolas Pinel, du groupe d’opposition de Grenoble Société Civile, explique avoir découvert en commission la subvention de 4000 euros au Mois décolonial. © Corentin Bemol – Place Gre’net
Pour le groupe d’opposition, une telle aide accordée au Mois décolonial reviendrait à « promouvoir et banaliser les thèses racialistes, indigénistes et imposer celles d’un État Français raciste systémique dont toutes les minorités sont victimes ». Le tout, poursuivent les opposants, en « enfermant chacun au passage dans sa couleur et son origine au nom d’une victimisation éternelle, lui interdisant toute intégration ».
Les élus ne manquent pas de mettre la subvention annoncée en parallèle avec les polémiques autour du burkini,« dont [Éric Piolle] veut faire accepter l’usage dans les piscines publiques ». Tout en jugeant le maire éloigné des « préoccupations » de Grenoble que seraient les déplacements, l’attractivité, la propreté ou la sécurité. Sans surprise, le groupe conclut en exigeant le retrait de la subvention.