FOCUS – Les réactions se succèdent au sujet du Mois décolonial de Grenoble. Ceci malgré le désengagement marqué de la Ville de Grenoble, de Sciences Po Grenoble et de l’Université Grenoble Alpes. En retour, les organisateurs de l’événement dénoncent des « attaques réactionnaires graves ».
Une occasion trop belle à quelques semaines des élections départementales et régionales ? Le Mois décolonial, organisé par un collectif de quatre associations, continue de susciter des réactions au sein de la classe politique. Ceci en dépit du désengagement marqué de la Ville de Grenoble, de Sciences Po Grenoble et de l’Université Grenoble-Alpes, toutes trois présentées comme partenaires et financeurs avant de prendre leurs distances.
Taha Bouhafs moque le désengagement des institutions partenaires du Mois décolonial. © Laurent Genin – Place Gre’net
Un retrait qui n’a pas manqué de susciter l’ironie, notamment de Taha Bouhafs, journaliste (controversé) et militant antiraciste franco-algérien invité en tant que participant au Mois décolonial. « Y a des échanges de mails depuis des mois, des salles allouées, des milliers d’euros de subventions qui ont été versés mais ça fait semblant de pas savoir de quoi on parle », écrivait-il ainsi sur Twitter à l’annonce du retrait des trois partenaires.
Des partenaires qui n’en sont pas, ou plus… ou pas encore ?
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