FOCUS – Quatre associations s’unissent pour organiser Le Mois décolonial à Grenoble. Une série de rendez-vous prévus durant le mois de juin, pour porter de manière ouvertement politique les questions de racisme et de discrimination. Un événement soutenu notamment par la Ville de Grenoble et l’Université Grenoble-Alpes qui risque fort de ne pas plaire à tout le monde.
Le Mois décolonial, tant dans son intitulé que dans son contenu, risque de ne pas plaire à tout le monde. Quatre associations s’unissent pour organiser sa première édition à Grenoble : l’organisation politique Peps (Pour une écologie populaire et sociale), Survie, association « qui dénonce la Françafrique, en menant des campagnes d’information et d’interpellation », Contre-courant, association étudiante émanant de Sciences-Po qui entend « porter la parole alternative » et enfin Mix’arts, dédiée à la promotion et la diffusion culturelle.
Au programme de ce Mois décolonial, une trentaine de rendez-vous sur le mois de juin 2021. Un événement monté avec le soutien de la Ville de Grenoble et de l’Université Grenoble-Alpes, en attendant peut-être celui de la Métropole. La Bobine ou La Bifurk comptent encore au rang des partenaires. Mais pas Le Prunier sauvage, pourtant désigné comme tel, avant de réfuter le terme en évoquant uniquement une « mise à disposition sous convention ».
Le Mois décolonial veut « évacuer le contentieux colonial »
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