FOCUS - Plusieurs maires de communes de la métropole grenobloise ont réclamé, ce vendredi 17 décembre 2021, de bénéficier de l'aide à la relance pour la construction durable. En effet, ces communes dites "carencées" en logements sociaux viennent de signer un contrat de mixité sociale avec l’État et la Métro. Et veulent éviter la "double peine" que constitueraient à leurs yeux l'amende liée à la carence et la non-éligibilité aux aides à la construction.
"C’est comme un mauvais élève à qui l'on met un bonnet d’âne et qu’on envoie au fond de la classe en espérant que ses résultats vont s’améliorer. C’est complètement inefficace !", a regretté Christophe Revil, maire de Claix, lors du point presse sur l’aide à la relance de la construction durable, organisé ce vendredi 17 décembre 2021 en marge du conseil métropolitain avec ses homologues de Meylan, Seyssinet et Varces.
Cette aide, liée au "plan France relance" du gouvernement, n'est en effet pas attribuable aux communes en situation de carence, au sens de la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain (SRU). Loi qui avait consacré en 2001 l’obligation pour les villes de plus de 3500 habitants implantées dans une agglomération de plus de 50000 âmes de compter au moins 20 % de logements sociaux. Or, avec la crise sanitaire, les constructions ont fortement ralenti en Isère, comme l'ont souligné les bailleurs sociaux en octobre 2021.
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