EN BREF - Droit au logement de l'Isère (Dal 38) fait état du « médiocre bilan » de l'accord passé avec la mairie de Grenoble concernant le relogement des occupants du squat de l'Abbaye. Bien que mis à l'abri, ces derniers ne bénéficient pas tous d'un "logement digne et pérenne", regrette le Dal 38. Qui assure que ceux-ci vont tenir la promesse de quitter le bâtiment et d'en rendre les clés, tout en demandant expressément à la Ville de tenir ses engagements.
« Les mal-logés tiennent leur promesses... et la mairie ? », interroge l'association Droit au logement de l'Isère. En cause ? L'accord de relogement passé avec la Ville de Grenoble concernant les occupants du squat d'un immeuble de la cité des Volets verts, quartier de l'Abbaye. Durant plusieurs mois, 54 migrants et sans-abri ont en effet occupé ce bâtiment du 7 place Laurent-Bonnevay dans des conditions qualifiées « d'indignes4Notamment en subissant des coupures d'eau, d'électricité et de chauffage en plein hiver », avant qu'un accord obtenu aux forceps ne scelle leur relogement.
Le Dal 38 fait aujourd'hui état « [du] médiocre bilan de l'accord de relogement passé il y a six mois » entre la Ville et les occupants de l'Abbaye. Il organisait ainsi, avec le comité de soutien des ex-squatteurs, un rassemblement devant la mairie de Grenoble, ce 17 septembre 2021. Si tous les occupants ont trouvé un abri en avril, « le relogement digne et pérenne n'est pas assuré pour tous aujourd'hui », déplore en effet le Dal 38. Qui souligne que les occupants tiennent leurs promesses en quittant le bâtiment et en rendant les clés, mais que ce n'est pas le cas de la Ville.
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