FOCUS - Alors que la Région Auvergne-Rhône-Alpes s'apprête à voter son budget lors d'une séance plénière organisée les jeudi 16 et vendredi 17 décembre, les groupes d'opposition de gauche s'unissent pour déposer quatre amendements communs sur la formation professionnelle. Auxquels viennent s'ajouter les (nombreuses) propositions individuelles des différentes sensibilités.
Après le Département de l'Isère ou la Ville de Grenoble, c'est au tour de la Région Auvergne-Rhône-Alpes de voter son budget 2022 lors d'une séance plénière organisée jeudi 16 et vendredi 17 décembre 2021. Et comme pour les autres collectivités, les oppositions entendent bien donner de la voix. Des voix par ailleurs relativement unies, s'agissant des groupes de gauche écologiste, socialiste, communiste et PRG.
Les quatre groupes se sont ainsi concertés pour porter chacun un amendement sur la formation professionnelle. Les socialistes réclament 10 millions pour la formation dans le secteur du soin et les communistes 5 millions pour les organismes de formation publics. Les élus PRG demandent, de leur côté, 3 millions en faveur des chantiers d'insertion, et les écologistes 22 millions pour la formation dans la filière de la transition écologique.
"Une orthodoxie austéritaire appliquée de façon aveugle" dans le budget 2022 ?
Les élus de gauche partagent encore un regard assez similaire sur le budget que doit présenter Laurent Wauquiez. Et une même sévérité. Première critique, adressée par Najat Vallaud-Belkacem (socialiste) comme par Axel Marin (écologiste): le budget Aura 2022 ressemblerait à s'y méprendre aux budgets précédents. Avec au programme "une orthodoxie austéritaire appliquée de façon aveugle", estime l'ex-ministre de François Hollande.
"Laurent Wauquiez continue dans la même veine que les budgets précédents, c'est un budget d'austérité où il sabre dans les services publics", abonde Axel Marin. En prenant pour exemple la question des lycées. "Toujours pas de plan d'investissement pour en créer de nouveaux, ou rénover l'existant. On a des lycées de plus en plus vieux et des conditions d'éducation de moins en moins bonnes", déplore l'élu.
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