FLASH INFO — Un train TER sur deux supprimés aux heures de pointe ? C’est la nouvelle que les usagers de la ligne Grenoble-Lyon ont découvert le lundi 29 novembre au matin. La situation doit rester inchangée jusqu’au 10 décembre, soit quinze jours de cadence à la baisse sur une ligne qui souffre déjà d’une bien mauvaise réputation.
En cause ? Des problématiques de maintenance alliées à un manque de personnel, explique la SNCF, citée par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Mise devant le fait accompli, la Région Auvergne-Rhône-Alpes ne décolère pas. « Une telle annonce, du jour au lendemain, pour la Région et pour les voyageurs, qui vient s’ajouter à une longue liste de dysfonctionnements, n’est pas acceptable », fustige-t-elle par voie de communiqué.
L’agacement est d’autant plus de mise que la ligne Grenoble-Lyon avait été inscrite « parmi les lignes stratégiques faisant l’objet d’un paiement de bonus ou de malus en fonction de la circulation des trains » dans une convention entre SNCF et Région, rappelle également la collectivité. Qui précise au demeurant que d’autres lignes sont touchées par des réductions de dessertes. Notamment les axes Chambéry-Grenoble, ou Grenoble-Saint-Marcellin.
Le message se veut clair : « Il n’est pas possible que les voyageurs […] soient laissés chaque jour à quai. Au-delà du seul respect de la convention signée en 2017, la Région demande à la SNCF de respecter ses usagers ». De quelle manière ? En déployant des autocars pour suppléer aux trains manquants sur les lignes concernées. « Il en va de la crédibilité de la SNCF à gérer les transports de la 2ème Région de France », conclut la Région.