FLASH INFO — La Région Auvergne-Rhône-Alpes dit non à l’écriture inclusive. Prenant notamment le contrepied de la Ville de Grenoble qui, en novembre 2019, a officiellement adopté la graphie revisitée.
C’est Le Progrès qui le révèle, après s’être « procuré » une « note interne sur le bon usage du français ». Son contenu ? « Il importe d’écrire en français, intelligible par tous, et donc de bannir définitivement l’écriture dite inclusive dont l’anarchie typographique méconnaît les règles de l’orthographe et de la syntaxe française et qui créée une barrière supplémentaire à un grand nombre de personnes en situation de handicap », cite le média.
Le Conseil régional n’a pas officiellement communiqué sur cette décision. Mais, fait rarissime, partage l’article sur sa page Facebook. La “fuite” de la « note interne » ne semble donc guère fâcher la Région. Qui enfonce le clou : « Ce langage codé méconnaît les règles de la syntaxe française et crée une barrière à un grand nombre de personnes en situation de handicap. Il ne sera donc pas utilisé par notre collectivité ».
De quoi donner des ailes au syndicat étudiant UNI Grenoble. Dans un communiqué, l’organisation (marquée à droite) demande à l’Université Grenoble-Alpes de bannir à son tour l’écriture inclusive, « au nom de la neutralité des institutions, de la préservation de la langue française et de la lutte pour une éducation pour tous ». Si l’UGA commence à pratiquer l’écriture inclusive, celle-ci n’est pas encore généralisée, comme peut en témoigner la lecture de ses actualités.
Une réflexion sur « La Région bannit l’écriture inclusive, et l’UNI Grenoble demande à l’UGA de faire de même »
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