FLASH INFO — Un “janvier sec” à Grenoble ? La Ville de Grenoble annonce soutenir le “défi” baptisé « dry january », invitant chacun à faire une pause dans sa consommation d’alcool durant le premier mois de l’année. Un dispositif « pour sensibiliser à la place de l’alcool dans nos vies quotidiennes et la fonction sociale qu’il tend à jouer et à remplir », écrit la municipalité.
Quelles modalités de participation pour la Ville ? Celle-ci s’engage à ne proposer que des boissons sans alcool lors des événements organisés par ses soins, ou dans les restaurations municipales. Plus « un travail avec les débits de boisson volontaires pour se joindre au projet et proposer des alternatives originales aux boissons alcoolisées ». Ainsi qu’une campagne d’information et de communication en partenariat avec la Fédération addiction.
Si le Dry January invite à lever le pied sur le lever de coude, il « s’inscrit dans une approche de santé publique refusant les postures moralisatrices, descendantes et stigmatisantes », sans viser « à interdire la consommation d’alcool ou à porter quelque discours prohibitionniste que ce soit », assure la Ville. Mais bien à « questionner nos consommations […] dans une logique de réduction des risques où la liberté des personnes et leur autonomie n’est pas remise en cause ».
« Il nous fallait nous engager dans cette dynamique en articulant des campagnes d’information à des actions d’aller-vers. La Ville de Grenoble est ravie d’avoir engagé ce dialogue et ce partenariat avec la Fédération addiction », revendique Pierre-André Juven, adjoint de Grenoble en Charge de la Santé et de l’Urbanisme. Et l’élu de lancer un appel aux autres municipalités à soutenir elles aussi le dispositif.