FLASH INFO — « Développer les batteries du futur ». Tel est l’objectif affiché par le Synchrotron de Grenoble (ESRF), l’Institut Laue-Langevin (ILL) et le CEA de Grenoble. Mercredi 24 novembre, les trois partenaires ont signé un accord de coopération pour la création d’une plateforme d’excellence sur les batteries, « basée sur l’utilisation des techniques neutrons et rayons X ».
« En mutualisant les installations de pointe de deux centres mondiaux de rayonnement synchrotron et neutrons, avec l’expertise historique du CEA dans ce domaine, la plateforme [sur les batteries] propose une approche holistique et offre à la communauté scientifique continuité, flexibilité, réactivité, et efficacité », expliquent les trois entités signataires de l’accord de coopération. Qui entendent, dans un second temps, ouvrir la plateforme « à la communauté européenne scientifique et industrielle ».
Le Synchrotron de Grenoble s’allie au CEA et à l’Institut Laue-Langevin pour « développer les batteries du futur ». © ESRF
Concrètement, la plateforme a pour mission de « répondre à la complexité des processus électrochimiques qui se déroulent dans les batteries modernes en utilisant une combinaison unique de techniques […], et en développant parallèlement des stratégies d’intelligence artificielle et de machine-learning pour optimiser les expériences et traiter l’immense quantité de données qui sera produite », développent les partenaires.
Pourquoi une telle plateforme ? « Les batteries sont un élément clé pour aider à développer de nouvelles solutions de stockage d’énergie durables et innovantes, tout en créant de nouveaux marchés et des emplois en Europe », estiment les établissements. En précisant que le partenariat scientifique entre ESRF, CEA et ILL est d’ores et déjà actif, avec « une cinquantaine de scientifiques […] déjà impliqués dans des projets stratégiques ».