DROIT DE SUITE — Alan Confesson, maire adjoint du secteur 2 de la Ville de Grenoble, l’affirme : il « tombe des nues » suite à la tribune libre publiée sur Place Gre’net par l’Union des habitants du centre-ville (UHCV). Un texte dans lequel l’union de quartier dénonce de nombreux courriers adressés à la Ville et restant sans réponse, et s’interroge sur la façon dont la municipalité aborde la démocratie locale.
« Depuis le début de ma prise de fonction, j’ai des rapports réguliers avec toutes les unions de quartier. Et l’UHCV ne m’a pas spécialement approché pour construire des initiatives en commun », affirme Alan Confesson. Quid des douze courriers que l’union de quartier explique avoir adressé à l’élu, tous restés sans réponse ? Ceux-ci, répond-il, concernent des sujets généraux pour lesquels les réponses sont déjà connues.
Exemple ? La question du retrait des terrasses des bars sur les places de stationnement en hiver. Impossible en pratique, explique Alan Confesson, car la Ville est liée aux restaurateurs via une convention pluriannuelle. « Ils connaissent déjà la réponse, je m’interroge sur la pertinence du procédé. On ne va pas faire une réponse par courrier quand c’est une relance sur chaque fois le même sujet ! », s’agace l’élu.
Surtout, Alan Confesson présente une autre idée de la concertation avec les unions de quartier. « Ce que j’ai proposé, c’est qu’on organise un rendez-vous, qu’on aille sur le terrain pour constater les problèmes. J’ai pu avoir ce type de relations avec les autres unions de quartier », insiste-t-il. Et de conclure : « Je veux bien que l’on parle de démocratie locale. Mais la démocratie locale, ça ne se résume pas à des échanges épistolaires ».