EN BREF - Les organisations syndicales de Grenoble-Alpes Métropole manifestaient, ce vendredi 22 octobre 2021, devant le conseil métropolitain. Leur but : obtenir la négociation des contrats concernés par la loi d'août 2019 sur la régulation du temps de travail. Cette fois, les manifestants souhaitaient négocier en direct. Ils ont ainsi tenté de lancer les pourparlers manu militari, en envahissant la salle où se tenait le conseil métropolitain, ce qui a empêché sa tenue durant de longues heures.
Les organisations syndicales de Grenoble-Alpes Métropole ont donné le ton : "1607 heures, il est temps de négocier !" Ce vendredi 22 octobre, elles ont ainsi réuni des dizaines d'employés de l'intercommunalité devant le conseil métropolitain. Ceux-ci avaient déjà manifesté en juillet 2021, pour dénoncer la loi de transformation de la fonction publique d'août 2019, et son application au sein des administrations grenobloises.
"Un manque de respect et de reconnaissance vis-à-vis des agents des services publics"
C'est pourtant au niveau national que le bât blesse. En effet, selon la loi d'août 2019, les 1607 heures de travail sont devenues "un plancher annuel obligatoire, alors qu'il était jusque là un plafond". L'un des buts de cette loi était de mettre fin aux régimes dérogatoires au système des 35 heures hebdomadaires. Ce qui, dans la fonction publique territoriale, revient à supprimer "tous les accords passés avec un temps de travail inférieur à 1607 heures". Selon la CGT, cela correspond souvent à "entre 5 et 12 jours de congés supprimés".
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