FOCUS - Les établissements de santé du Sud-Isère inquiets des retards de prise en charge des patients dans leurs services d'urgence ont tiré la sonnette d'alarme ce 21 octobre 2O21. Notamment en demandant instamment à la population de respecter leur bon usage afin d'éviter d'engorger leurs capacités d'accueil. Principalement en cause ? Le déficit de personnel soignant accentué par une augmentation de l'absentéisme, ce qui incite les établissements de santé à recruter massivement.
Si les services hospitaliers du Sud-Isère accueillent de moins en moins de patients Covid4Il n'y a plus que 30 patients Covid-19 hospitalisés au CHU de Grenoble, leur prise en charge par les services d'urgence n'en demeure pas moins problématique. « Sur le territoire, nous n'avons pas pu reprendre les activités de soins telles qu'elles existaient avant le Covid. Nous sommes toujours en tension pour assurer les soins, ce qui se traduit par des retards dans les prises en charge des patients. »
C'est d'un ton grave que Monique Sorrentino, directrice générale du CHU Grenoble-Alpes (Chuga), a lancé l'alarme, ce 21 octobre 2021, sur les difficultés que rencontrent les services d’accueil d’urgence du territoire. L'entouraient les membres de la cellule territoriale5Marie Thérèse Leccia, présidente de la commission médicale d'établissement, Guillaume Debaty, responsable du Samu, Pascal Jallon, président de l'Ordre des médecins de l'Isèren, Guillaume Richalet, PDG de la clinique des Cèdres, et David Voirin, directeur général adjoint du GHM. représentant les établissements de santé publics et privés, ainsi que la médecine de ville.
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