FOCUS - Pour l'opposition municipale de Grenoble présidée par Alain Carignon, Grenoble n'a rien d'une capitale verte. C'est pourquoi l'élu interpelle par courrier la Commission européenne, afin que celle-ci "intervienne auprès de la municipalité grenobloise" pour "empêcher les atteintes à l'environnement".
"Grenoble capitale verte européenne, nous sommes pour. Et les arguments avancés par Éric Piolle pour la primaire écologiste, j'y suis favorable!" De qui vient cet apparent cri d'amour politique? Du membre du groupe d'opposition Société civile Nicolas Pinel. Une façon de souligner avec ironie la divergence qu'il perçoit entre les discours et les réalisations du maire de Grenoble. Ceci alors que les opposants ont pris la plume pour s'adresser... à la Commission européenne.
Pour quelles raisons? "Éric Piolle a plaidé devant un jury, a indiqué des orientations et a convaincu le jury qu'il serait exemplaire pour faire de Grenoble une capitale verte", lance Alain Carignon, président du groupe. Des orientations qu'il n'estime pas respectées. C'est pourquoi il attend une "intervention auprès de la municipalité de Grenoble pour [...] empêcher ces atteintes à l’environnement" de la part de l'Europe.
Alain Carignon décrit un "rouleau compresseur municipal"
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