FOCUS - Pour la troisième semaine consécutive une manifestation contre l'extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire s'est déroulée ce samedi 31 juillet 2021 à Grenoble. Entre 2 000 et 3 000 personnes3Deux mille selon la police et trois mille selon le comptage des organisateursont ainsi manifesté dans les rues du centre-ville au nom de « la liberté ».
« Vous vous rendez compte ? Nous sommes en plein été et nous sommes de plus en plus nombreux à manifester ! C'est incroyable ! », s'enflamme un gilet jaune en tête de manifestation. De fait, la trêve estivale n'a pas empêché les opposants à l'instauration du pass sanitaire et à la vaccination obligatoire de descendre dans la rue. À Grenoble, ils étaient entre 2 000 et 3 000 à manifester, ce samedi 31 juillet 2021, aux cris de « liberté » contre « la dictature sanitaire du gouvernement ». Et ce pour le troisième samedi consécutif au cours de ce mois de juillet.
« Non à l'impasse sanitaire ! », « Liberté de choisir sans être discriminé ! », « Stop au déferlement totalitaire paranoïaque ! », pouvait-on lire sur quelques-unes des nombreuses pancartes brandies par la foule. Côté slogans, rien de bien nouveau : « Liberté, liberté, liberté ! » ou encore « Le pass sanitaire, on n'en veut pas ! » ont scandé à l'envi les manifestants, pour certains très remontés.
« Je préfère attraper le Covid parce que je n'ai aucun facteur de risque »
« Cette fois-ci, comme ça a été compliqué les deux autres semaines4Les samedis précédents, deux points de rassemblements combinaient d'une part les manifestants appelés par les Gilets jaunes et d'autre part ceux qui répondaient à l'appel du collectif GreLive, nous avons décidé tout seuls : un parcours, une manifestation ! », explique Maurice, membre des Gilets jaunes unitaires Pierre et Marie Curie, par ailleurs organisateurs de la manifestation.
Quid des revendications des gilets jaunes ? « Le retrait du pass sanitaire, la liberté vaccinale, des moyens pour les soignants, le retrait des réformes de régression sociale [réformes des retraites et du chômage, ndlr] », martèle Maurice.
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