EN BREF – La polémique autour du burqini à Grenoble dans les piscines n’a que trop duré, tempête Anne Roche, conseillère municipale d’opposition sans étiquette, ex-colistière d’Alain Carignon. Et la conseillère d’exhorter Éric Piolle, lors du conseil municipal du 12 juillet 2021, à se positionner « pour ou contre le burqini dans les piscines ».
« Quel vent de folie vient déferler sur notre ville quand, à Marrakech, on interdit partout le burqini dans les piscines ?», s’est émue Anne Roche, conseillère municipale d’opposition sans étiquette et ex-colistière d’Alain Carignon, lors du conseil municipal du 12 juillet. La conseillère faisait allusion aux dernières actions, survenues courant juin, de l’Alliance citoyenne. Cette association controversée fait notamment pression sur Eric Piolle, maire de Grenoble, afin qu’il autorise le burqini dans les piscines publiques.
Pour Anne Roche, il n’y a pas de concession à faire. Le burqini n’a pas sa place dans les piscines publiques car, énonce-t-elle, ce vêtement va à l’encontre de la laïcité, d’une part, et n’est pas compatible avec les règles de sécurité, d’autre part. Sans compter que le Coran n’a jamais imposé le burqini aux musulmanes, souligne l’élue.
Cette dernière accuse également, en creux, le maire EELV de Grenoble Éric Piolle d’alimenter « ce vent de folie » en continuant à laisser planer le doute sur la possibilité d’accepter le burqini dans les piscines municipales. De fait, il faut clarifier la situation, considère Anne Roche.
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