EN BREF - Alors que, sur la question du burqini, le maire de Grenoble Éric Piolle renvoie la responsabilité dans le camp de l'État, un petit groupe de femmes l'interpelle directement. Et dénonce sous couvert de « blablatage hygiéniste » des manœuvres électorales sur fond de « dynamique raciste et coloniale ».
Les revendications en faveur de femmes musulmanes reviennent sur la scène politique dans cet entre-deux tours. Douze militantes interpellent ainsi Éric Piolle sur le port du burqini via un communiqué, en réponse à son récent courrier au Premier ministre sur le sujet.
« Le blablatage hygiéniste de la mairie peine à masquer la réalité : défendre le droit des femmes musulmanes à se baigner en maillot couvrant serait une prise de position risquée lorsqu'on a des ambitions politiques et que les discours islamophobes gagnent en puissance », analysent-elles dans un communiqué porté par l'Alliance citoyenne et le collectif Noustoustes38.
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