FOCUS – Tandis que l’Alliance citoyenne “pro-burqini” fait de nouveau parler d’elle à travers une campagne d’affichage à Grenoble, la polémique s’est immiscée au sein du conseil métropolitain, vendredi 2 juillet 2021, à l’occasion d’un vœu présenté par Alain Carignon. Opposé au burqini dans les piscines, le conseiller d’opposition craint que des élus ne succombent aux sirènes de l’islam politique. Dans le viseur ? Éric Piolle, maire de Grenoble, pour qui le port du burqini ne pose aucun problème en matière de laïcité.
Pas encore de retour dans les piscines de la métropole grenobloise, le burqini fait déjà débat à la Métro. Vendredi 2 juillet, un vœu d’Alain Carignon, du groupe d’opposition – Société civile, divers droite et centre (GO-SCDDC), visait à empêcher que les maires de la Métropole ne changent leurs règlements municipaux en faveur du burqini. Un vœu qui intervient au moment où l’association militante Alliance citoyenne pro-burqini remet la pression sur le maire de Grenoble pour qu’il autorise le maillot de bain couvrant dans ses piscines (cf. encadré).
Pour Éric Piolle, le burqini ne menace pas la laïcité
Le vœu d’Alain Carignon cible, par ailleurs, en creux la tolérance d’Éric Piolle, maire de Grenoble, vis-à-vis des porteuses du burqini. Pour le maire écologiste et désormais candidat à la primaire EELV en vue de la présidentielle, ce vêtement de bain islamique qui couvre tout le corps ne pose en effet aucun problème en matière de laïcité, comme il l’a clairement expliqué, ce mardi 7 juillet au micro de France Inter.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 81 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous