FIL INFO – Vingt-trois jeunes filles et garçons des promotions 2019 – 2020 et 2020 – 2021 ont reçu, à l’issue de leur formation, leur brevet de cadet de la gendarmerie nationale lors d’une cérémonie organisée ce samedi 3 juillet 2021 à la caserne Offner de Grenoble.
Ce diplôme couronnait ainsi les trois stages de formation effectués par les promotions 2019 – 2020 et 2020 – 2021 ayant pour objet la découverte de la gendarmerie, de ses valeurs et de ses missions. Notamment à travers des visites d’unités telles le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), la brigade cynophile ou encore les Forces aériennes de la gendarmerie (Fag).
Avant eux, douze autres cadets avaient ainsi reçu leurs certificats de fin de mission d’intérêt général au mois de mars dernier.
Mais pas seulement puisque les élèves de ces nouvelles promotions ont également bénéficié d’un enseignement de préparation aux concours de la gendarmerie nationale. Ce dans le cadre d’une convention de partenariat entre l’Éducation nationale et les lycées Léonard de Vinci à Villefontaine et du Grésivaudan, à Meylan.
Le tout géré par l’Association des cadets de la gendarmerie de l’Isère (ACGNI), fer de lance de ce dispositif partenarial visant à promouvoir les valeurs de citoyenneté et à offrir aux jeunes cadets « de réelles opportunités d’insertion sociale ».
Renforcer le lien entre l’armée et la nation
« Notre objectif c’est de toucher le maximum de jeunes pour l’heure localisés sur le bassin grenoblois et Villefontaine pour renforcer les liens entre l’armée et la nation », explique Cédric-Rémi Bonnard, le nouveau président l’ACGNI. Mais aussi pour permettre aux garçons et filles de 15 à 18 ans l’accès à la réserve opérationnelle, aux fonctions de gendarme adjoint volontaire (Gav) ou de sous-officier d’active dans la gendarmerie.
« Pour moi, la détermination, la solidarité et l’esprit d’équipe sont des valeurs importantes. C’est ce qui m’a décidé à m’inscrire pour devenir cadet de la gendarmerie », confie Clara Sciet, l’une des jeunes filles fraîchement brevetée. « J’ai trouvé cette expérience très intéressante, ça m’a permis de découvrir les différents métiers de la gendarmerie, de voir d’un point de vue extérieur ce qui s’y passait. »
Pour autant, souhaite-t-elle intégrer cette arme après ses études de commerce ? « Je ne sais pas encore, mais je pense que j’opterai plutôt pour la réserve opérationnelle et faire mon métier à côté », répond Clara Sciet.