REPORTAGE – Le Fournil, association qui vient en aide aux plus démunis, est à l’origine un lieu d’accueil de jour et une cantine associative, ses travailleurs, bénévoles et les personnes qui viennent y trouver refuge en ont fait un lieu bouillonnant de vie.
L’ambiance est joviale et musicale, au 17 quai de la graille, en ce mardi midi du mois de mai. Dans la cour de l’ancienne école maternelle Claude-Bernard, un homme joue de la guitare et chantonne sous le soleil pendant que d’autres sirotent un café et discutent. À l’intérieur du Fournil, les bénévoles s’activent déjà pour servir les repas.
Pascal Caluori, président de l’association Le Fournil, fait son tour habituel dans la cantine pour voir si tout se passe bien. « Bon appétit ! », lance-t-il, avant de saluer les personnes attablées en faisant quelques “check” du coude à la mode Covid-19.
L’association a vu le jour il y a une vingtaine d’années. Née de personnes vivant dans la rue qui s’organisaient afin de trouver des solutions pour se nourrir, elle est ensuite devenue une cantine associative et un lieu de vie. « C’est une âme, cet endroit », confie Pascal dans un sourire. Environ cinquante bénévoles se succèdent, selon les jours, dont une quinzaine toujours actifs. À cela s’ajoute trois salariés, deux contrats aidés, le président et la coordinatrice.
« Le Fournil est surtout devenu un lieu d’échange dont nous avons tous besoin »
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