EN BREF – Une par­tie des agents du Centre régio­nal des œuvres uni­ver­si­taires et sco­laires (Crous) de Grenoble-Alpes était en grève ce lundi 22 mars. Une mobi­li­sa­tion qui s’ins­crit dans le cadre d’une mobi­li­sa­tion natio­nale, suite à celle du 25 jan­vier 2021. Les mani­fes­tants dénoncent la dégra­da­tion de leurs condi­tions de tra­vail, notam­ment liées à la pan­dé­mie de Covid-19.

Ozdemir Huseyin, secré­taire géné­rale de la CGT des Crous. © Tim Buisson – Place Gre’net

« Nos diri­geants ne veulent pas prendre en compte nos dif­fi­cul­tés et notre pré­ca­rité », s’in­surge Ozdemir Huseyin, secré­taire géné­rale de la CGT des Crous. Devant le res­tau­rant uni­ver­si­taire Intermezzo, sur le cam­pus de Saint-Martin-d’Hères, il tente d’in­ter­pel­ler les pas­sants, en par­ti­cu­lier les étu­diants qui viennent prendre des repas. Autour de lui, une dizaine de sala­riés du Crous écoutent avec atten­tion son dis­cours, clamé dans un mégaphone.

Quelques ban­de­roles portent des slo­gans : « Direction Crous-Grenoble = poli­tique de l’au­truche » ou encore « Aux Crous : escla­vage moderne ». C’est la deuxième grève des agents en seule­ment trois mois. La pre­mière avait eu lieu lundi 25 jan­vier, devant le res­tau­rant uni­ver­si­taire Diderot. Une tren­taine de per­sonnes s’é­taient alors rassemblées.

Une grève pour dénon­cer le manque de per­son­nel dans les Crous