FLASH INFO – L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de l’Isère (Umih 38), témoigne, dans un communiqué de presse, de la détresse des professionnels du secteur. Un an après la première fermeture de leurs établissements, ils tirent la sonnette d’alarme.
« La date du 14 mars 2020 hante le secteur qui a dû fermer en 24 heures pour une durée indéterminée », rappelle Roland Héguy, président confédéral de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih). À cette date, le Premier ministre avait annoncé la fermeture de tous les établissements dits non essentiels. Dont le secteur des cafés, hôtels, restaurants et discothèques.
L’Umih 38 marque ce triste anniversaire dans un communiqué de presse. « Un an d’angoisse », peut-on lire sur l’affiche qui rappelle la détresse de ces corps de métiers. « Un an après, nous ne sommes pas sortis de la crise mais la campagne de vaccination nous permet d’avoir un horizon plus dégagé et de préparer la réouverture », veut croire Roland Héguy.
« En juin dernier et pendant la saison d’été, les Français sont revenus nombreux dans nos établissements. Nous ne doutons pas que l’envie des Français de nous retrouver sera aussi forte. Nous leur disons aussi, nous retrouver c’est essentiel ! »
230 000 familles d’exploitants fragilisés par la crise
Certains secteurs, comme les boîtes de nuit, n’ont jamais rouvert depuis un an. « 365 jours de fermeture pour nos discothèques. 213 jours sans clients dans nos restaurants, bars, bowlings et thalassos. Nos hôtels sont vides. Nos traiteurs sont à l’arrêt », énumère l’Umih. Qui rappelle que 230 000 familles d’exploitants se trouvent aujourd’hui fragilisées par la crise et par la fermeture de leurs établissements.
En Isère, un sondage réalisé auprès des 650 adhérents de l’Umih 38 rapporte des chiffres tout aussi alarmants. « 74 % de nos adhérents sont inquiets et 17 % alarmés pour les mois à venir », tandis que « 24 % sont extrêmement inquiets pour la santé économique de leur entreprise ».