FOCUS - En plein Beauvau de la sécurité, Éric Piolle a invité plusieurs syndicats de police à venir échanger ce 9 mars 2021. Après ses propos mettant en cause certains policiers, le maire de Grenoble tenait à ouvrir un dialogue constructif autour d'objectifs stratégiques. Mais aussi, indique la Ville, à « dépasser la polémique » alimentée par les réseaux sociaux et les médias. Le tout sans pour autant parvenir à convaincre les syndicalistes invités à dialoguer.
Il s'est écoulé plus d'un mois depuis qu'Éric Piolle s'est mis à dos les syndicats policiers, consternés par ses propos tenus lors d’une interview sur l’antenne de France Inter le 3 février 2021. En cause ? Un extrait de l'interview, au cours de laquelle le maire de Grenoble n'avait pas mâché ses mots. Dénonçant « [...] l’impunité des quelques-uns qui en uniforme font des violences policières et ne sont pas touchés, ni leur hiérarchie [...] », il avait provoqué l'ire des syndicats de police.
Notamment de ceux opérant sur Grenoble, qui n'avaient alors pas manqué de réagir contre ces éléments de langage. Mais c'est finalement en plein Beauvau de la sécurité organisé par le gouvernement qu'Éric Piolle a reçu, ce mardi 9 mars 2021, deux syndicats de police.
À savoir des représentants départementaux, régionaux et nationaux d'Alliance police nationale et, dans un second temps, l’antenne départementale d’Unité SGP Police FSMI-FO. L'objectif du maire ? Échanger avec ces syndicats de police pour « ouvrir un dialogue constructif autour des objectifs stratégiques de la police et dépasser le dialogue biaisé par média interposés ».
« L'impunité n'existe pas au sein de la police »
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