FLASH INFO — Le PDG du Dauphiné Libéré (de nouveau) mis en cause dans une affaire de violences conjugales. Christophe Tostain a ainsi été placé en garde à vue mardi 9 mars 2021 pour des violences présumées sur sa concubine. Le tout assorti d’une convocation en justice fixée au jeudi 4 novembre.
Si les faits devaient être avérés, Christophe Tostain serait alors en situation de récidive. Le jeudi 2 mai 2019, l’homme de presse était en effet condamné par le tribunal correctionnel de Lyon à six mois de prison et 4000 euros d’amende pour violences sur sa conjointe. Ainsi que pour outrages envers des gendarmes, qu’il avait notamment traité de « sales cons ». L’accusé avait alors reconnu les faits.
Ce n’est pas le cas dans cette nouvelle affaire. Une femme en relation avec le PDG du “DL” l’accuse de l’avoir frappée le 14 février 2021. Ce que conteste l’avocat de Christophe Tostain… dans les colonnes du Dauphiné Libéré. Jean-Felix Luciani déclare ainsi que son client reconnaît des faits de violence verbale, mais pas physique. Et conteste le statut de « concubine » de la personne, ce qui constituerait une circonstance aggravante.
Le groupe Ebra, actionnaire principal du Dauphiné Libéré a fait savoir dès l’annonce de la garde à vue que son président Philippe Carli reprenait jusqu’à nouvel ordre la direction du quotidien régional. Affaire dans l’affaire : le Syndicat national des journalistes (SNJ) dénonce dans un communiqué une « censure » au Progrès, dont le président aurait bloqué toute publication sur la garde à vue de son confrère. Pour rappel, le Progrès est aussi… une propriété du groupe Ebra.