FLASH INFO — « Stop aux erreurs de tri », tel est le message que veut porter le Grésivaudan à ses habitants dans le cadre d’une campagne de sensibilisation. Objectif : « susciter une prise de conscience de nos comportements lorsque nous trions mal nos déchets ».
La campagne n’est pas organisée au hasard. Les erreurs de tri sont en augmentation sur le territoire, et leurs conséquences ne sont pas anodines. Des jouets en plastique, des bonbonnes de gaz ou même des radiateurs dans leq bacs destinés aux emballages peuvent ainsi endommager les véhicules chargés du ramassage. Ou diriger directement leur contenu vers la case incinération, si les déchets “hors-sujet” sont en nombre trop importants.
Plus grave encore, « des substances dangereuses pour la sécurité des agents de tri et l’environnement peuvent également se retrouver sur la chaîne de tri », signale la communauté de communes. Au total, ajoute-t-elle, les incivilités représentent 771 tonnes de déchets par an. Ainsi qu’un coût de 300 000 euros annuels, entre réparation des camions et renvoi vers des filières spécialisées des déchets polluants ou dangereux.
Prévue sur les abribus, les camions de collecte ou sur les canaux de communication traditionnels, la campagne joue sur un registre pour le moins acide. « En jetant la couche du bébé dans le bac emballages, tous les agents sentent autre chose que le respect qu’ils méritent », ou « À toi qui a jeté ta bouteille en verre dans le bac emballages, Pierre, opérateur de tri, vient de passer 8 heures aux urgences »… Le message se veut aussi clair que percutant.