FOCUS — Au cœur de la polémique, l'Union syndicale Sciences-Po Grenoble ne désarme pas. Alors que deux professeurs ont été nommément désignés comme "islamophobes" sur les murs de l'IEP, le syndicat qui avait lancé un appel à témoignages pour "contrôler" le cours d'un des deux enseignants décline toute responsabilité quant à la médiatisation de l'affaire. Et continue à réclamer des sanctions disciplinaires.
"Depuis plusieurs jours, une polémique concernant sciences po Grenoble, deux enseignants et les propos tenus sur des personnes musulmanes a vu le jour dans la presse et les réseaux sociaux". Le ton est donné: pour l'Union syndicale Sciences Po Grenoble et son président Thomas Mandroux, la polémique qui fait rage autour de l'IEP de Grenoble concerne les propos des enseignants... et non le collage les traitant nommément de "fascistes" et d'"islamophobes".
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