FLASH INFO – Alors que la vaccination se déploie au compte-gouttes en France, le président du Département de l’Isère engage le gouvernement à cesser de « perdre de temps ». Et à s’appuyer sur les collectivités locales pour accélérer la campagne.
« Chacun peut comprendre que les publics les plus vulnérables et les personnels de santé soient prioritaires, le temps que les capacités de production des laboratoires et que le nombre de vaccins autorisés augmentent », souligne Jean-Pierre Barbier (Les Républicains) dans un communiqué.
« Cependant, nous espérons qu’il ne s’agit pas d’un effet d’annonce car la lenteur prise par la vaccination (quelques milliers en une semaine alors que plusieurs centaines de milliers de doses sont déjà à disposition en France) renforce le sentiment de défiance et empêche notre pays de se projeter sereinement dans une sortie de crise ».
Début décembre, Jean-Pierre Barbier avait déjà interpellé le gouvernement. Pour lui proposer d’associer les collectivités locales à la campagne de vaccination. Un mois après, la vaccination commence à peine.
Un déploiement peu rapide et peu efficace pour Jean-Pierre Barbier
En Isère, la campagne a démarré le 4 janvier auprès de 5 000 personnes. Six établissements pour personnes âgées sont concernés cette semaine. Un déploiement peu rapide et peu efficace pour le président du Département de l’Isère.
« Alors que le Département dispose d’une compétence au titre de la santé publique qu’il a choisie, nous venons tout juste d’être associé à la démarche, regrette Jean-Pierre Barbier. Il existe déjà une convention avec l’Agence régionale de santé (ARS) dans le domaine de la vaccination, en raison de l’activité du centre départemental de santé. Qui plus est, sa connaissance des publics vulnérables, du terrain, et la réactivité et agilité de ses agents largement démontrées durant cette crise, garantiraient une accélération de cette campagne, si le Département était pleinement mis à contribution ».
PC