PORTRAIT – Elle a été l’un des artisans de la victoire de Christophe Ferrari à la présidence de la Métropole de Grenoble. Quasi inconnue jusque-là, Laëtitia Rabih a depuis gravi les échelons. L’adjointe à la Ville d’Échirolles s’est notamment vu confier une délégation à la Métro, une vice-présidence au Smmag puis la présidence de la MC2. Trop et surtout trop vite ? Entrée très jeune en politique, au gré parfois d’ouvertures et de relations opportunes, Laëtitia Rabih dérange, notamment du fait de son activisme en faveur de la défense de la laïcité. Et vient rebattre les cartes au sein de la majorité échirolloise.
Elle a été l’une des chevilles ouvrières de la victoire de Christophe Ferrari à la présidence de la Métropole de Grenoble mais reste un visage encore relativement méconnu dans le paysage politique grenoblois. Et pour cause : Laëtitia Rabih était, jusqu’à la tumultueuse reconduction du maire de Pont-de-Claix à la tête de Grenoble Alpes Métropole, « simple » adjointe à Échirolles.
Elle est d’ailleurs aujourd’hui toujours adjointe dans cette commune de la banlieue grenobloise. Mais en troisième position, chargée de l’aménagement, de l’urbanisme, des implantations d’activités, de la politique foncière et de l’habitat.
À la Métro, faute de vice-présidence – échue au maire d’Échirolles – elle a hérité de la délégation aux solidarités et à la politique de la ville. Dans le droit fil des compétences qu’elle exerçait quand elle siégeait à Colmar. À Grenoble, depuis 2014, la jeune femme élargit désormais son champ d’action aux transports et à la culture.
Au Smmag, elle a pris la 5e vice-présidence. À la MC2, elle a pris la présidence. Du fait de ses mandats à Échirolles et à la Métro, on la retrouve aussi siégeant à la Régie des Eaux, aux Pompes funèbres intercommunales, à la Sémitag, à la société d’aménagement Sagès, à l’agence d’urbanisme de la région grenobloise (Aurg), au groupement d’intérêt économique Elegia, à Territoires 38 ou au Sitpi.
« Laëtitia Rabih est au PS depuis un an et demi et elle chope tout ! »
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