FOCUS — Aux commandes de La Belle électrique depuis ses débuts, l'association MixLab pensait bien engagée la reconduction de sa délégation de service public (DSP). Jusqu'à ce que la Ville de Grenoble ne casse la procédure sans avertissement préalable. De quoi plonger les salariés et le conseil d'administration dans l'incertitude. De son côté, la Ville se veut rassurante et explique avant tout réfléchir à un autre mode de gestion. Sans pour autant écarter le "partenaire privilégié" qu'est MixLab.
L'association MixLab est-elle en passe de perdre sa délégation de service public (DSP) pour la gestion de La Belle électrique? C'est, en tout cas, la crainte qu'elle exprime dans un communiqué intitulé "Le projet de la Belle électrique doit-il disparaître?", notamment diffusé sur les réseaux sociaux. De quoi inquiéter en effet cette association créée en 2007 précisément pour se porter candidate à la DSP, dans le cadre d'un appel d'offres lancé par la Ville.
Débutée en 2015, soit en même temps que l'ouverture de la salle, la délégation devait se conclure fin 2020. Conclusion finalement repoussée d'un an, pour cause de crise sanitaire. L'association MixLab comptait alors bien rempiler pour cinq années supplémentaires, fort d'un bilan qu'elle juge satisfaisant... et de l'absence de concurrent pour la nouvelle DSP. Mais la Ville de Grenoble semble en avoir décidé autrement.
Une procédure de DSP rendue infructueuse
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