EN BREF - À Grenoble, les subventions versées par la Ville et la Métropole au Collectif contre l'islamophobie en France ont fait réagir le représentant local du Conseil représentatif des institutions juives de France. Celui-ci réclame le remboursement des sommes octroyées pendant trois ans, mais aussi une vigilance accrue concernant l'usage de l'argent public.
Yves Ganansia, président du Crif Grenoble-Dauphiné, demande le remboursement des sommes versées au CCIF - DR
Les subventions versées par la Ville et la Métropole de Grenoble au Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) font réagir le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
« Le Crif Grenoble-Dauphiné déplore le refus, à ce jour, des élus en charge de ces collectivités de demander le remboursement de ces subventions », pointe Yves Ganansia, le président de l'antenne grenobloise.
« C'est pourquoi nous demandons qu'au terme de la procédure de dissolution, une fois aboutie juridiquement, ces collectivités enclenchent toute procédure judiciaire ou administrative nécessaires à la restitution des subventions obtenues par le CCIF. »
De 2016 à 2018, la Ville et la Métropole de Grenoble ont, respectivement, versé 3 800 et 7 500 euros au CCIF. Objectif ? Le soutenir dans ses activités de conseils juridiques, dispensés à la Maison des habitants de Prémol. Avant de couper le robinet en 2019. Pour la Ville, « le besoin n’était pas avéré sur le territoire grenoblois ». Pour la Métro, ce sont manifestement les liens de cette association « avec d'autres actions de mouvance islamiste » qui ont fait pencher la balance.
Le Crif réclame une « vigilance accrue sur l'usage des deniers publics »
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 54 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous