FOCUS - Comme le révèle le militant féministe et laïque grenoblois Naëm Bestandji, la Ville de Grenoble a subventionné, durant trois ans, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF). Une association aujourd'hui dans le viseur du gouvernement dans sa lutte contre l'islamisme. Tandis que la Ville renvoie la responsabilité à l'État et au préfet, qui réplique, le CCIF dément tout lien avec les Frères musulmans et l'islam politique.
Pendant trois ans, de 2016 à 2018, la Ville de Grenoble a aidé financièrement le CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France). Une subvention, jusqu'alors passée inaperçue, qu'a mise à jour le militant féministe et laïque grenoblois Naëm Bestandji.
L'association est dans le viseur du gouvernement depuis la décapitation par un terroriste, vendredi 16 octobre, de Samuel Paty. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, l'a ainsi qualifiée d'«ennemie de la République». Et l'a accusée d'avoir contribué à la «fatwa» lancée par des parents d'élève contre le professeur d'histoire-géographie.
Le CCIF subventionné à hauteur de 3800 euros en trois ans
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