FLASH INFO – Les élus du groupe Une métropole d’avance (Uma) s’étonnent de « n’avoir reçu aucune proposition de rendez-vous » de la part de Sylvain Laval, président du Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag). Tandis que ce dernier avait préalablement affirmé attendre une réponse des “écologistes”.
Après l’élection de Sylvain Laval à la présidence du Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag) le 8 octobre dernier et la constitution de l’exécutif dans la foulée, le groupe Une métropole d’avance (Uma) s’était vu proposer deux vice-présidences. Mais ses élus – Margot Belair, Florent Cholat, Alan Confesson, Pierre Bejjaji et Yann Mongaburu, ancien président du Smaag – n’avaient pas répondu à l’offre.
Ce mardi 10 novembre, ces derniers ont envoyé un communiqué à la presse pour s’étonner que Sylvain Laval déplore, « dans une interview récente », « ne pas avoir de réponses des “écologistes” à sa proposition d’entrer dans l’exécutif ». Et les élus d’affirmer qu’ils ont au contraire « demandé à plusieurs reprises une rencontre avec M. Laval pour discuter enfin d’un contrat de mandature et de gouvernance ».
Car pour les élus Uma, « les promesses de consensus et de dialogue ne peuvent se limiter à la désignation des vice-présidences ». Ils affirment par ailleurs vouloir contribuer activement à « la construction des politiques publiques […] pas incompatible avec des politiques ambitieuses, comme en atteste le vote à l’unanimité du PDU [Plan de déplacement urbain, ndlr] en 2019″.
L’occasion également pour Uma de réitérer ses critiques sur l’élection de Sylvain Laval « sans débat de fond sur le projet ». Et le groupe de tacler un président dont « la première décision symbolique [la suppression de la Tempovélo provisoire des quais, ndlr] a été prise sans aucune concertation […] aboutissant à une réduction de la place des modes actifs en ville ». Ils appellent donc à un dialogue, qui seul pourrait apaiser des « craintes réelles ».