FOCUS – Les services de la métropole de Grenoble se mobilisent et s’adaptent afin d’assurer l’accueil et l’accompagnement du public en cette période d’épidémie. Avec l’entrée en vigueur du deuxième confinement, la Métro concentre ses efforts sur les plus vulnérables. Et prend de nouvelles mesures pour soutenir l’économie locale.
Les élus de la métropole de Grenoble lors de la présentation de leur plan d’action pour le deuxième confinement. © Tim Buisson – Place Gre’net
Pour présenter le plan d’action de la métropole de Grenoble face à la deuxième vague de coronavirus, les élus n’étaient pas moins de dix autour de la table, ce vendredi 6 novembre. Preuve, s’il en fallait, de la gravité de la situation. Et surtout de la mobilisation de chacun d’entre eux pour parer la crise sanitaire. « Nous n’avons pas la même situation entre le confinement un et le confinement deux », a amorcé Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole.
L’Isère subit en effet une vague plus violente qu’au printemps dernier. Certes, le deuxième confinement s’avère plus souple, les écoles, collèges et lycées et certaines institutions restant ouvertes. « Néanmoins, la situation sanitaire est sans commune mesure par rapport à mars », souligne Christophe Ferrari. Les hôpitaux de l’agglomération craignent ainsi une saturation de leurs services de réanimation dans l’Isère à la mi-novembre.
Situation tendue pour les pompes funèbres de la métropole
Les pompes funèbres intercommunales (PFI) font, quant à elle, face à une augmentation importante du nombre de décès. Elle accueillent en moyenne 25 familles par jour. Sachant que la moitié vient pour enterrer un proche mort du coronavirus. « La situation est tendue mais les agents font face », rassure Éric Rossetti, vice-président chargé des communes, de la proximité, de la politique funéraire et du cimetière.
Éric Rossetti, vice-président de Grenoble-Alpes Métropole chargé des communes, de la proximité, de la politique funéraire et du cimetière. © Tim Buisson – Place Gre’net
Le crématorium de Gières tourne « à pleine capacité » et devrait aussi fonctionner le dimanche. « Nous étudions la possibilité de dispatcher également dans les crématoriums de la région en fonction de l’évolution de la situation », explique le vice-président. Une cellule de veille impliquant l’Agence régionale de santé (ARS), les hôpitaux et la métropole se concerte régulièrement afin d’anticiper au mieux et ne pas se laisser déborder. La réquisition de la patinoire Pôle Sud a même été évoquée en cas d’afflux trop important pour stocker les cercueils. Pour l’instant, l’activité reste toutefois « normale » dans les cimetières métropolitains.
Soutien financier mais aussi moral pour l’activité économique
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