FOCUS - À moins de quarante-huit heures de la cession attendue de la clinique mutualiste de Grenoble à Doctegestio, Ville et Métropole de Grenoble ont haussé le ton. Et appellé le conseil d'administration à s'opposer à la vente, tout en brandissant la menace de faire valoir leur droit de préemption. Dans le collimateur également ? Icade Santé, filiale de la Caisse des dépôts et consignations, avec qui Doctegestio est associé...
Vendredi 9 octobre, le conseil d'administration du groupe hospitalier mutualiste (GHM) décidera si oui ou non il acte la cession de la clinique mutualiste de Grenoble à Doctegestio. Une décision à laquelle s'opposent depuis des mois usagers, habitants mais aussi collectivités et de nombreux élus du territoire.
À moins de quarante huit heures de la décision finale, la Ville et la Métropole de Grenoble sont (re)montées au créneau. Et ont expliqué, dans un communiqué commun, s'opposer au transfert, dénonçant des « logiques financières de court terme ».
Car Doctegestio a mis 47 millions d'euros sur la table pour racheter les murs du GHM. Une offre bien supérieure à celle des deux autres candidats. L'Agduc, en association avec le CHU de Grenoble, proposait en effet 35 millions d'euros. Et Vivalto 43 millions d'euros. Un critère déterminant ?
« Le passé de Doctegestio plaide en sa défaveur »
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