FLASH INFO - Les propos de la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu le 28 septembre sur Europe 1 sur la radicalisation dans le sport font réagir le sénateur de l'Isère Michel Savin (Les Républicains).
« S’il est certain qu’il ne faut pas stigmatiser le sport, il est pour autant nécessaire de lutter contre ce fléau qui touche tous les milieux de notre société », pointe l'élu isérois, président du groupe d'études pratiques sportives au Sénat dans un communiqué.
« La très grande majorité des clubs sportifs et des associations ne sont pas concernées par ce phénomène, c’est un certitude. Mais il ne faut pour autant pas nier la réalité et il est nécessaire de lutter efficacement et directement contre ces dérives qui existent au quotidien et qui ne cessent de prendre de l’ampleur ».
La ministre des sports avait notamment avancé que le phénomène manquait de « données objectives » pour être mesuré. Fin juin, un rapport parlementaire des députés Eric Diard (LR) et Jacqueline Eustache- Brinio (LREM) sur la radicalisation dans les services publics avait noté une « montée des clubs communautaires », notamment dans le football et une « infiltration radicale dans les sports de combat ».
« Pas de données objectives pour mesurer cette radicalisation »
Avant qu'un livre, signé de Patrick Karam, vice-président LR de la Région Ile de France, ne revienne sur le sujet. « Ce phénomène de radicalisation aujourd'hui est basé sur des "on-dit", sur des choses qu'il y a dans des livres qui paraissent mais il n'y a pas de données objectives pour mesurer cette radicalisation », avait défendu Roxana Maracineanu sans pour autant nier le phénomène.