FLASH INFO – « Concourir pour que Grenoble soit élue capitale verte européenne et en parallèle laisser s’installer la violence, le crime les incendies de voitures, la drogue, n’est pas compatible ». Ainsi s’exprime Alain Carignon, dans une question orale que le groupe d’opposition qu’il préside compte présenter lors du conseil municipal du 28 septembre.
Le sujet, on l’aura compris : la sécurité. L’élu ne manque pas de dresser un portrait douloureux de la capitale des Alpes. « Des quartiers entiers sont victimes d’une délinquance agressive, dominatrice, qui impose sa loi et ses modes de vie : nuisances insupportables la nuit pour ceux qui travaillent, menaces contre ceux qui résistent ». Tout en décrivant des logements sociaux qui ne trouvent plus preneurs, et des habitants qui « fuient quand ils le peuvent ».
À cela s’ajoute, poursuit l’élu, un « été meurtrier » sur fond de règlements de compte dans l’agglomération grenobloise. Quelle réponse ? Un « immobilisme municipal », estime le conseiller municipal d’opposition. Avant d’appeler la Ville de Grenoble à s’inspirer d’un récent (et opportun) sondage, dans lequel 79 % des personnes interrogées considèrent la sécurité comme « un enjeu prioritaire » pour Grenoble.
Les propositions du groupe d’opposition ? La mise en place d’un PC opérationnel relié à des caméras de vidéosurveillance, l’armement de la police municipale ou encore l’expulsion des logement sociaux des dealers condamnés pour trafic de drogue. Alain Carigon veut aussi que le maire demande à avoir accès aux fichiers des personnes fichées S. Et, enfin, que la Ville mette en place le projet de participation citoyenne porté par Romain Rambaud.
M Carignon a tort ici. l”« immobilisme municipal » sous entends une passivité face au problème, tandis qu’à Grenoble la municipalité n’est pas « face au problème », elle est à l’origine du problème, car c’est elle qui donne des signaux de complaisance aux délinquants. Piolle a marché dans la manifestation de soutien aux familles de deux délinquants qui se sont tués sur le pont Catane. Piolle n’a pas trouvé opportun de participer à la manifestation de soutien aux parents d’Adrian Perez, tué par les délinquants magrébins.