Lucille Lheureux, adjointe à la culture. © Joël Kermabon - Place Gre'net

La Ville de Grenoble se dit déter­mi­née à ren­for­cer et sou­te­nir l’art et la culture « partout »

La Ville de Grenoble se dit déter­mi­née à ren­for­cer et sou­te­nir l’art et la culture « partout »

 

FOCUS - La Ville de Grenoble affiche sa mobilisation pour renforcer la place de l’art et de la culture « partout dans Grenoble ». Deux secteurs durement touchés par la crise sanitaire et inquiets à l'orée d'une nouvelle saison culturelle très incertaine. Ce jeudi 3 septembre 2020, Lucille Lheureux, nouvelle adjointe municipale à la culture, a ainsi évoqué plusieurs pistes et mesures visant à soutenir les acteurs culturels.

 
 

Lucille Lheureux, adjointe à la culture. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Lucille Lheureux, adjointe aux cultures de la Ville de Grenoble face aux journalistes. © Joël Kermabon - Place Gre'net


« Depuis le début de la crise, nous avons maintenu les subventions malgré l'annulation des événements, gelé les loyers des lieux culturels, reprogrammé les spectacles annulés et pris des mesures d'accompagnement. » Lucille Lheureux, adjointe aux cultures, est revenue ce jeudi 3 septembre 2020, sur les actions de la Ville de Grenoble en faveur des acteurs culturels, dès le début de la crise sanitaire.
 
Des actions également entreprises au cours de l'été pour maintenir l'accès des Grenoblois à la culture sous toutes ses esthétiques et soutenir la création artistique autant que ses acteurs. La Ville se félicite ainsi d'avoir réalloué un budget de 168 000 euros – avec une affectation maximale des crédits aux artistes –, « pour placer l’été grenoblois sous le signe de la culture ».
 
Les résultats ? Quatre programmations de quinze jours, 188 événements organisés et 400 professionnels mobilisés pour 214 levers de rideaux. De quoi maintenir à flot 82 structures qui ainsi, « ne se sont pas cassé la figure », se réjouit l'élue.
 
 

Un fonds d’accompagnement pour la culture à Grenoble

 
Pour autant, l'inquiétude des acteurs culturels durement touchés par la crise sanitaire persiste, avec des perspectives incertaines. Afin de gagner « un maximum de réactivité face aux impacts de la crise du Covid-19 », la Ville a donc élaboré un plan en trois étapes.
 

Lucille Lheureux, adjointe aux cultures. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Lucille Lheureux, adjointe aux cultures. © Joël Kermabon - Place Gre'net


Premier jalon : la consultation. « Il y a quelques semaines, nous avons fait passer un questionnaire aux acteurs culturels en vue de recenser leurs situations, leur besoins... Une grosse soixantaine d'entre eux ont répondu », indique Lucille Lheureux.
 
L'objectif de la municipalité ? Dresser un état des lieux, partager les analyses et « construire les grandes lignes d’un fonds d’accompagnement de la vie culturelle grenobloise ».
 
Ensuite, la discussion d'une première ébauche du dispositif figurera à l'ordre du jour du conseil municipal de septembre.
 
Suivront, entre la mi-septembre et la mi-octobre, des discussions menées avec l'ensemble des acteurs culturels. L'idée ? Rendre une version définitive du projet pour la soumettre à l'assemblée délibérative de novembre. Ainsi, « dès le lendemain du conseil municipal, les acteurs culturels pourront souscrire à ce dispositif, remplir leur demande et envoyer leur dossier pour obtenir des aides d'urgence le plus vite possible », explique Lucille Lheureux.
 
 

Un dispositif phare, le 1 % culturel pour réaliser des projets artistiques et culturels

 
Pour les mois à venir, au-delà de la gestion de la crise, « l'équipe municipale souhaite mettre en œuvre une politique culturelle ambitieuse » à travers deux projets, annonce l'élue. Mais pas la Ville toute seule, assure-t-elle. Leur élaboration mettra à contribution « les habitants, les artistes et les structures culturelles ».
 

Au titre de la culture cet été à Grenoble, la traversée du funambule Nathan Paulin de la mairie à la tour Perret. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Au titre des événements culturels de l'été, la traversée du funambule Nathan Paulin de la mairie à la tour Perret. © Joël Kermabon - Place Gre'net


Au titre du premier projet, la Ville souhaite ouvrir des lieux publics et des bâtiments temporairement vacants « pour l’expression et la pratique d’équipes artistiques, le tout en lien avec des actions d’hospitalité », promet Lucille Lheureux.
 
Deuxième projet et dispositif phare : la mise en place à Grenoble du 1 % culturel.
 
Notamment dans les chantiers de transformation urbaine et les grands projet d'espaces publics « pour réaliser des projets artistiques et culturels ». En effet, poursuit Lucille Lheureux, la ville « va encore et encore changer ». Ne serait-ce que pour lutter contre le dérèglement climatique qui nécessite des modifications profondes de la forme urbaine, souligne-t-elle. Pour l'élue, la cause est entendue, « les arts et la culture ont toute leur place dans ces changements ».
 
 

« On doit se rappeler que ce qui a été n'est pas immuable »

 
Enfin, Lucille Lheureux a souhaité évoquer l'appel à candidatures à destination des Grenoblois souhaitant s'impliquer dans la vie culturelle et participer aux comités d'avis. Mis en place pour une durée de deux ans, leur renouvellement est en cours. L'occasion de repréciser leur structure, leur fonctionnement et leur finalité.
 

 
Reste que de nombreuses interrogations demeurent. Quand va-t-on pouvoir retrouver des événements tels ceux que nous connaissions avant la crise sanitaire ? « Il est un peu tôt pour déterminer comment vont pouvoir se dérouler des festivals tels le Cabaret frappé ou bien d'autres événements, commente Lucille Lheureux. Peut-être vont-ils devoir changer... » La crise du Covid-19 a, en tout cas, sonné comme un coup de semonce et « on doit se rappeler que ce qui a été n’est pas immuable ».
 
Autre incertitude : quel avenir et quel équilibre financier pour les lieux de musiques amplifiées de Grenoble ? « Car, si l'État a annoncé un certain nombre de mesures, il s'agit maintenant de savoir quels sont les acteurs culturels grenoblois qui en bénéficieront ». Quoi qu'il en soit, « la Ville restera à leurs côtés pour les accompagner et subvenir à leurs besoins », assure l'élue.
 

Joël Kermabon

 

Simon Grange

Auteur

0 réflexion sur « La Ville de Grenoble se dit déter­mi­née à ren­for­cer et sou­te­nir l’art et la culture « partout » »

  1. Pifou vous man­quez sacré­ment de pif en matière de sou­tient culturel.
    Cette équipe est inculte, elle n’a aucune sen­si­bi­lité artis­tique, pas l’ombre du moindre goût pour la culture. Nous les avons déjà vus à l’oeuvre lors de leur 1er mandat.
    « Lasciate ogni spe­ranza voi ch’entrate ».
    C’est la culture pour sim­plets, le nivel­le­ment par le bas. Les « artistes » choi­sis devront vendre leurs idéo­lo­gies, l’art au ser­vice du vivre ensemble, des migrants, des théo­ries du genre, du res­pect des gestes barrières…
    Qu’ils s’oc­cupent donc de faire pous­ser des carottes dans les cours d’é­cole dégen­rées, pour la Culture, elles sont cuites, les carottes à Grenoble avec cette équipe.
    Quant aux Musiciens du Louvre, Il faut voir et entendre la direc­tion de Marc Minkoswski, sa sou­plesse, sa joie, son sou­tient des chan­teurs, des musi­ciens dans l’in­ter­pré­ta­tion… C’est un réel enchan­te­ment auquel j’ai pu encore assisté l’an der­nier à la MC2.

    sep article
  2. Pifou vous man­quez sacré­ment de pif en matière de sou­tient culturel.
    Cette équipe est inculte, elle n’a aucune sen­si­bi­lité artis­tique, pas l’ombre du moindre goût pour la culture. Nous les avons déjà vus à l’oeuvre lors de leur 1er mandat.
    « Lasciate ogni spe­ranza voi ch’entrate ».
    C’est la culture pour sim­plets, le nivel­le­ment par le bas. Les « artistes » choi­sis devront vendre leurs idéo­lo­gies, l’art au ser­vice du vivre ensemble, des migrants, des théo­ries du genre, du res­pect des gestes barrières…
    Qu’ils s’oc­cupent donc de faire pous­ser des carottes dans les cours d’é­cole dégen­rées, pour la Culture, elles sont cuites, les carottes à Grenoble avec cette équipe.
    Quant aux Musiciens du Louvre, Il faut voir et entendre la direc­tion de Marc Minkoswski, sa sou­plesse, sa joie, son sou­tient des chan­teurs, des musi­ciens dans l’in­ter­pré­ta­tion… C’est un réel enchan­te­ment auquel j’ai pu encore assisté l’an der­nier à la MC2.

    sep article
  3. @pifou, Salut l’ar­tiste ! .… quel joli lapsus !!

    sep article
  4. @pifou, Salut l’ar­tiste ! .… quel joli lapsus !!

    sep article
  5. @Picou. Pauvre [modéré, insulte] ( comme tous les défen­seurs du bilan des pastèques).
    J’ai pas de télé depuis plus de 15 ans

    sep article
  6. @Picou. Pauvre [modéré, insulte] ( comme tous les défen­seurs du bilan des pastèques).
    J’ai pas de télé depuis plus de 15 ans

    sep article
  7. Pauvre Amigo. Il y avait bien long­temps avant Puolle que l’orchestre n’existait plus que de nom puisque pour chaque concert une bonne par­tie des musi­ciens venaient de Paris. Et oui. Et la fara­mi­neuse sub­ven­tion per­met­tait de payer les voyages et les chambres d’hôtel.
    Vous ne devez pas beau­coup sor­tir sans doute par peur de vous com­mettre avec le bas peuple qui, lui, pro­fite des concerts et des spec­tacles. Restez devant votre télé, TF1 doit vous comp­ter parmi ses fans :-))

    sep article
    • On pou­vait alors s’of­frir un concert de musique clas­sique de très grande qua­lité pour 30 ou 40 euros (soit de 3 à 4 fois moins que le prix d’un spec­tacle d’un artiste de varié­tés au Summum).
      Eric Piolle, lui, a les moyens de s’of­frir l’Opéra Bastille ou d’autres grandes salles pari­siennes, lors de ses séjours à Paris.
      Eric Piolle est un authen­tique bour­geois, un fils de, un héri­tier. Enfant d’universitaires.…
      Boudiable !
      Plus lar­ge­ment, « Le Monde », pour­tant organe du « pro­gres­sisme éclairé », publiait il y a quelques semaines un article sur la dés­illu­sion des acteurs de la culture face aux muni­ci­pa­li­tés éco­lo­gistes, et, à ce moment-là, Grenoble était la seule grande métro­pole diri­gée par des Verts.
      Bref, entre TF1 et le pro­gram­ma­tion piol­lesque qui hésite entre patro­nage et endoc­tri­ne­ment (voir le CV du nou­veau patron de la MC 2), il y a de la place pour une culture réel­le­ment popu­laire et éli­tiste à la fois.

      sep article
  8. Pauvre Amigo. Il y avait bien long­temps avant Puolle que l’orchestre n’existait plus que de nom puisque pour chaque concert une bonne par­tie des musi­ciens venaient de Paris. Et oui. Et la fara­mi­neuse sub­ven­tion per­met­tait de payer les voyages et les chambres d’hôtel.
    Vous ne devez pas beau­coup sor­tir sans doute par peur de vous com­mettre avec le bas peuple qui, lui, pro­fite des concerts et des spec­tacles. Restez devant votre télé, TF1 doit vous comp­ter parmi ses fans :-))

    sep article
    • On pou­vait alors s’of­frir un concert de musique clas­sique de très grande qua­lité pour 30 ou 40 euros (soit de 3 à 4 fois moins que le prix d’un spec­tacle d’un artiste de varié­tés au Summum).
      Eric Piolle, lui, a les moyens de s’of­frir l’Opéra Bastille ou d’autres grandes salles pari­siennes, lors de ses séjours à Paris.
      Eric Piolle est un authen­tique bour­geois, un fils de, un héri­tier. Enfant d’universitaires.…
      Boudiable !
      Plus lar­ge­ment, « Le Monde », pour­tant organe du « pro­gres­sisme éclairé », publiait il y a quelques semaines un article sur la dés­illu­sion des acteurs de la culture face aux muni­ci­pa­li­tés éco­lo­gistes, et, à ce moment-là, Grenoble était la seule grande métro­pole diri­gée par des Verts.
      Bref, entre TF1 et le pro­gram­ma­tion piol­lesque qui hésite entre patro­nage et endoc­tri­ne­ment (voir le CV du nou­veau patron de la MC 2), il y a de la place pour une culture réel­le­ment popu­laire et éli­tiste à la fois.

      sep article
  9. oh, misère. La « culture à Grenoble » ?! Les ama­teurs achar­nés à tous les coins de la rue. Le seul orchestre digne de ce nom a été chassé de Grenoble par Piolle (trop bour­geois, il joue de la musique baroque et ça coûte cher, car les musi­ciens sont des pro­fes­sion­nels). Ah, oui, j’ai oublié le vrai « ART » Grenoblois – les fresques de Marianne tabas­sée par les CRS ou encore un délin­quant noir amé­ri­cain « je ne peux pas res­pi­rer ». Ca, c’est la CULTURE à la Piolle. Nos belles mon­tagnes n’ont pas été épar­gnés – la « culture gre­no­bloise » est par­tout. En Chartreuse et Belledonne (Vercors ?) , ont trouve des fresques avec des mes­sages poli­tiques gau­chistes à vomir.

    sep article
  10. oh, misère. La « culture à Grenoble » ?! Les ama­teurs achar­nés à tous les coins de la rue. Le seul orchestre digne de ce nom a été chassé de Grenoble par Piolle (trop bour­geois, il joue de la musique baroque et ça coûte cher, car les musi­ciens sont des pro­fes­sion­nels). Ah, oui, j’ai oublié le vrai « ART » Grenoblois – les fresques de Marianne tabas­sée par les CRS ou encore un délin­quant noir amé­ri­cain « je ne peux pas res­pi­rer ». Ca, c’est la CULTURE à la Piolle. Nos belles mon­tagnes n’ont pas été épar­gnés – la « culture gre­no­bloise » est par­tout. En Chartreuse et Belledonne (Vercors ?) , ont trouve des fresques avec des mes­sages poli­tiques gau­chistes à vomir.

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  11. Ping : La Ville de Grenoble se dit déterminée à renforcer et soutenir l'art et la culture "partout" - Place Gre'net - DJIB XINWEN

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