DÉCRYPTAGE - Lors de ce deuxième conseil municipal, samedi 25 juillet, consécutif aux élections, la nouvelle assemblée sortie des urnes s’est penchée sur la gestion de la Ville de Grenoble en 2019. Alors que l’adjoint aux finances de l'époque Hakim Sabri, réélu dans l'actuelle majorité, se montre satisfait du travail accompli, les oppositions dénoncent une gestion sans état d'âme ayant détricoté le service public, ainsi qu'une baisse de la dette en trompe l’œil.
Comme le veut la loi, le compte administratif de l’année précédente est débattu puis voté en milieu d’année en conseil municipal. Ce samedi 25 juillet 2020, Hakim Sabri, adjoint aux finances lors du dernier mandat réélu dans le nouvel exécutif, s'est donc plié à l'exercice.
Il a présenté les éléments marquants de la gestion 2019 devant la nouvelle assemblée sortie des urnes aux dernières élections municipales.
« La situation financière de la Ville poursuit son amélioration, a résumé, satisfait, Hakim Sabri, qui rempile pour les six prochaines années au quasi même poste, toutefois rebaptisé « finances et comptabilité écologique ». Considérant le compte administratif 2019, l'élu n'a pas boudé son plaisir. « Nous avons redressé l’épargne de gestion sans recourir à une hausse d’impôts, comme ont pu le faire d’autres communes », a-t-il constaté. Bref, « le redressement est opéré », a-t-il assuré, soulagé.
Validée et saluée par la nouvelle majorité Grenoble en commun (Gec), la gestion de l’ancien exécutif a été bien au contraire descendue en flèche par les trois groupes d’opposition : Nouveau Regard (NR), Nouvel Air Socialistes et apparentés (Nasa), et Opposition société civile, divers droite et du centre (OSCDC).
« La précédente majorité a fait face aux contraintes »
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